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Un jour en K. Donk un jour pas komme les autresAujourd’hui est un jour en K. Je kommence par prendre mon petit déjeuner à kôté de Kati Outinen, qui komme chakun sait, est l’aktrice fétiche d’Aki Kaurismaki, dont le film Le Havre est projeté ce matin. Komme d’hab, c’est une miniature anodine, sympathique et sporadiquement amusante, avec cet humour de poisson mort karaktéristique du finlandais alcoolique. On a déjà vu ça mille fois, mais bon.Beaver, de Jodie Foster, on se demande ce que ça fait ici, d’autant qu’il n’y a pas de K dans le titre. Mel Gibson y joue un père de famille dépressif qui trouve un début de solution en s’exprimant par le biais d’une marionnette. En temps normal, on aurait peut-être trouvé des qualités à ce film mainstream, mais dans le kontexte kannois, il est konventionnel et prévisible à un degré presque douloureux.Hanesu no tsuki, de Naomi Kawase est un film bukolique et reposant, qui essaie d’établir un pont entre le passé et le présent de la ville de Nara. On retient surtout l’histoire un peu dékousue d’une femme qui hésite entre son mek régulier et un skulpteur plus jeune.Le 4ème film de la journée s’annonce ardu : Tatsumi du  Singapourien Eric Khoo sur un dessinateur japonais était programmé à 22h, mais l’hommage à Bebel a débordé de 45 minutes. Tant mieux pour lui, mais tant pis pour moi. Kompte tenu de l’horaire tardif de la projo, je sais pertinemment que l’effet conjugué de l’heure et de l’obskurité kommandera à mon métabolisme de déklencher la sekrétion de mélatonine, une molékule qui provoque au mieux la somnolence,  au pire le sommeil profond. La sagesse kommande d’aller à la fête kubaine  Wild bunch : debout, un verre de rhum dans une main, un havane dans l’autre je ne risque pas de m’endormir.