Toutes les critiques de Get on Up

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    La vie et l’œuvre de James Brown, surnommé le « Godfather of Soul » ou le « Minister of New New Super Heavy Funk ». Il aura fallu attendre huit ans pour voir ce biopic sur James Brown. Huit ans au cours desquels ses héritiers se sont déchirés autour de son testament, et qui ont vu les projets de films avorter, dont l’un de l’inévitable Spike Lee. Pouvait-il en être autrement ? Personnage électrique, imprévisible, génial, odieux, prodigue, parti de rien, l’inspirateur de Michael Jackson et de Prince provoque autour de sa personne une ferveur que son sens du spectacle et ses rythmes démoniaques – parmi les plus samplés au monde – alimentent depuis des décennies. Voir ce destin hors normes tomber entre les mains de Tate Taylor, réalisateur blanc, spécialiste des chromos sur les Noirs depuis "La Couleur des sentiments", n’est pas le moindre des paradoxes. Le film est conforme à ce qu’on en attendait : appliqué, groovy, divertissant, parfois inspiré (voir le montage emballant de la séquence avec Sex Machine en fond sonore). On l’aurait préféré à la hauteur du premier quart d’heure, un peu fou, montrant un personnage borderline habité par une foi en lui inébranlable.

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Isabelle Magnier

    Dopé au funk électrisant de Mister Dynamite, ce biopic doit beaucoup à la performance époustouflante de Chadwick Boseman. Le comédien, doté d’une belle présence scénique, campe un « parrain de
    la soul » plus vrai que nature, qui engueule ses musiciens, se fait appeler Monsieur Brown et livre des spectacles titanesques. De quoi donner une furieuse envie de danser.

  2. Paris Match
    par Yannick Vely

    Biopic parfaitement calibré pour rendre hommage au Parrain de la Soul, «Get on Up» révèle surtout une nouvelle star : Chadwick Boseman.

  3. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Le réalisateur Tate Taylor ("La couleur des sentiments") croit contourner l'hagiographie Wikipédia en bousculant artificiellement la temporalité, mais égrène un à un les clichés d'une vie forcément excessive.

  4. Télérama
    par Laurent Rigoulet

    Le black power, la drogue, les femmes et les affaires sont traités à vitesse grand V, mais, ­côté musique, "Get on up" prend ses aises et ne mégote pas sur la dépense. Tate Taylor reconstitue avec faste les concerts historiques à l'Apollo de Harlem ou à l'Olympia (en 1971) et les années d'apprentissage où James Brown convertit les hymnes de l'Eglise noire en transes érotiques.

  5. Nouvel Obs
    par Nico Schaller

    Un biopic dans la tradition hollywoodienne, trop long et un peu branlant, rehaussé par son récit déconstruit façon puzzle, une écriture un poil moins cliché que d'habitude, un acteur (Chadwick Boseman) phénoménal -mais 15 centimètres trop grand- et des séquences musicales qui groovent grave.

  6. Le JDD
    par Press du JDD

    On pourra regretter le recours systématique aux traumas de l’enfance pour expliquer les failles de l’homme, bien trop simpliste pour percer le mystère de Mister Brown. Reste un film de belle facture, ponctué de superbes séquences musicales (une quarantaine), porté par un Chadwick Boseman impérial.

  7. Entertainment Weekly
    par Khadija Moussou

    On y va, au moins pour le plaisir d’assister aux performances musicales de Chadwick Boseman, dans la peau d’un James Brown plus convaincant que jamais. En revanche, pour découvrir vraiment qui était le "Parrain de la Soul", on se tournera vers une biographie moins sage.