Date de sortie 21 novembre 2018
Durée 97 mn
Avec Rady Gamal , Ahmed Abdelhafiz , Osama Abdallah
Distributeur Le Pacte
Année de production 2018
Pays de production Etats-Unis, Autriche
Genre Comédie dramatique
Couleur Couleur

Synopsis

Beshay, lépreux aujourd’hui guéri, n’avait jamais quitté depuis l’enfance sa léproserie, dans le désert égyptien. Après la disparition de son épouse, il décide pour la première fois de partir à la recherche de ses racines, ses pauvres possessions entassées sur une charrette tirée par son âne. Vite rejoint par un orphelin nubien qu’il a pris sous son aile, il va traverser l’Egypte et affronter ainsi le Monde avec ses maux et ses instants de grâce dans la quête d’une famille, d’un foyer, d’un peu d’humanité…

Infos de la rédaction sur Yomeddine

Le film est présenté en sélection officielle au 71è Festival de Cannes (2018).

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Critiques de Yomeddine

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Beshay, lépreux guéri mais défiguré par les stigmates de la maladie, quitte sa léproserie de toujours pour rechercher sa famille qui l’a abandonné à sa naissance. À partir de ce pitch très simple, l’Égyptien A. B. Shawky signe un road-movie placé sous le signe de la dignité. Interprété par l’incroyable Rady Gamal, lui-même atteint de cette maladie, le héros n’est jamais filmé de façon complaisante par la caméra de Shawky, qui en fait un véritable personnage de cinéma, décidé, risque-tout, tragique, jamais défini par son handicap mais par son désir d’avancer et de comprendre. La longue séquence où il partage – avec le petit orphelin nubien qui le suit partout – le quotidien d’une bande d’éclopés solidaires fait partie de ces jolis moments d’un film simple (pas simpliste) et tendre, qui fuit le misérabilisme pour s’attacher à l’humain, rien que l’humain. 

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