Toutes les critiques de Rock The Casbah

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    L’action se déroule en 1989 dans la bande de Gaza lors de la première Intifada. Après la mort de l’un des leurs, quatre soldats israéliens sont postés sur le toit de la maison palestinienne d’où le coup de feu est parti. Passé un début percutant proche du documentaire où la caméra épouse le point de vue des personnages – leurs peurs, leurs incompréhensions –, un message insistant sur l’absurdité de la guerre nous est délivré. Restent des intentions louables et des références estimables, notamment au Apocalypse Now de Coppola.

Les critiques de la Presse

  1. Les Fiches du cinéma
    par Marguerite Debiesse

    Chronique de l'occupation d'un lieu de Gaza, cette fiction aux allures de reportage rend compte du réel avec une rare intensité, grâce à l'intelligence du scénario et à la liberté de la réalisation.

  2. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Un film engagé et tonique.

  3. StudioCiné Live
    par Clément Sautet

    Rock the Casbah fonctionne de manière viscérale. Il va chercher l'incompréhension dans les regards et génère, sans montrer d'effusion de sang, une atmosphère explosive. Face à l'objectif, quatre premiers rôles joués à l'instinct.

  4. Les Fiches du cinéma
    par Marguerite Debiesse

    Chronique de l’occupation d’un lieu de Gaza par de jeunes appelés israéliens pendant la première intifada, cette fiction aux allures de reportage rend compte du réel avec une rare intensité, grâce à l’intelligence du scénario et à la liberté de la réalisation.

  5. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Yariv Horowitz signe là une œuvre grave et captivante qui, sans faire d’un camp le coupable tout désigné, dénonce la folie d’un conflit inextricable, où chacun finit par se demander ce qui motive réellement ses actes. Un appel à la raison souligné par la présence sonore répétée de « La voix de la paix », station de radio créée par le pacifiste israélien Abie Nathan.

  6. Paris Match
    par Alain Spira

    Réaliste jusque dans les moindres détails, "Rock The Casbah" rejoint le commando des films qui dénoncent l’absurdité de cette guerre.

  7. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Point de départ d’une tragédie (les trois unités de temps, de lieu et d’action sont respectées) à ciel ouvert où le cinéaste dissèque dans la limite un peu étroite de son procédé narratif la complexité humaine et idéologique du conflit. Mais en affirmant ce parti pris fictionnel fort, il questionne avec la même préoccupation autant le passé historique que le présent politique de son pays.

  8. Toutlecine.com
    par Anne-Laure Thirion

    Perte d'innocence, de repères et d'espoirs. Horowitz veut pourtant nous faire garder espoir, difficile mais nécessaire. Ce qu'il faut en retenir ? C'est vieux comme la naissance de l'être humain, idéaliste certes mais nécessaire : être tolérant.

  9. Critikat.com
    par Théo Ribeton

    Un mérite revient à "Rock the Casbah" : celui de désigner bien malgré lui la rouille qui enveloppe désormais la grammaire du film de guerre, dès lors que ce dernier s’entiche de son encombrant grand frère américain des années 1970.

  10. Critikat.com
    par Théo Ribeton

    Il faut donc dépasser le canevas du film, qui séduira les uns dans ce qui n’est rien d’autre qu’un fétichisme vintage, repoussera les autres craignant d’y voir l’empreinte d’une artificialité générale ; pourtant se cache une œuvre qui aurait gagné à faire preuve d’humilité, et parvient, dans quelques moments d’une intense réalité, à une dénonciation qui va bien au-delà de l’enfoncement de portes ouvertes.

  11. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Ce premier film en partie autobiographique brosse le portrait d'une génération sacrifiée à une logique purement militaire. Quand il en montre l'absurdité, le réalisateur fait mouche.

  12. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Une vaine tentative d'explorer les esprits et les cœurs d'une patrouille de jeunes soldats israéliens cantonnés à Gaza.

  13. Libération
    par Bruno Icher

    Par son rythme indolent, mais aussi par l’accumulation de personnages trop entiers pour susciter l’intérêt (l’officier borné, le soldat raciste, la femme palestinienne belle et fière…), le film restitue une idée de la guerre qui ne fâche fondamentalement personne.