Toutes les critiques de Ricardo et la peinture

Les critiques de Première

  1. Première

    La tendance est au vlog chez les octogénaires français ! Barbet Schroeder semble suivre la route des derniers films d’Alain Cavalier, et réalise ici un documentaire dédié à son ami et peintre Ricardo Cavallo, constitué de plusieurs séquences (inégales et parfois trop courtes) dans lesquelles on le voit peindre, lire, enseigner, contempler ou discuter d’art avec ses proches. De la Bretagne au Pérou, il se dégage quelque chose d’immédiatement touchant et intime dans la démarche du film, qui semble d’abord guidée par le désir du cinéaste de passer du temps avec son ami. Par sa manière de le suivre, de le questionner et de retracer l’histoire (la sienne, celle de la peinture occidentale) à ses côtés, c’est bien Schroeder qui se révèle être le véritable peintre et portraitiste du film.

    Nicolas Moreno