Toutes les critiques de Melody

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    Du cinéaste, on avait aimé "La Régate", premier film tendu, lyrique et maîtrisé dans lequel un ado se délivrait de la tyrannie paternelle grâce à l’aviron. Des qualités de rigueur que l’on retrouve dans ce nouvel affrontement, cette fois entre deux femmes, dont l’une, jeune et pauvre, devient contre rémunération la mère porteuse de l’autre, mûre et bourgeoise. Sans trop verser dans le sermon social, le scénario et la mise en scène installent un suspense digne d’un mélo policier, et on peut ressentir dans la fascination du cinéaste pour ses actrices l’influence du Bergman de "Persona" (toutes proportions gardées). Le genre "exercice de style" en bride hélas sensiblement la portée.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Arthur Champilou

    Drame d’une puissance émotionnelle incroyable, "Melody" achève de consacrer son réalisateur comme l’un des auteurs les plus pertinents de sa génération, défendant une certaine idée du monde, de la société et de l’humanité.

  2. Cinenews.be
    par Sophie Rizzi

    Un film poignant qui vous collera à la peau bien après que vous ayez quitté votre fauteuil de velours. Rachel Blake et Lucie Debay qui interprètent Melody et Emily, livrent une prestation extraordinaire

  3. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Abordant frontalement le sujet de la GPA, ce mélo explore la relation de ces deux femmes entre complicité et affrontements. Un film qui remue.

  4. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Ce film à l'image et aux décors superbes, incarné par deux actrices sur le fil de la sensibilité, fait constamment les montagnes russes entre bouffées de joie et mauvaises vibrations. Hommes ou femmes, son atmosphère sous tension nous prend au ventre.

  5. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Que l'on approuve ou pas GPA, ce film volontairement dérageant a le mérite de poser de bonnes questions sur ce sujet brûlant. Ses héroïnes, leurs joies et leurs épreuves, restent longtemps en mémoire. Leurs interrogations morales et affectives deviennent celles du spectateur.

  6. Paris Match
    par Alain Spira

    Passant du drame au mélodrame, le film échappe de peu à la tragédie trop appuyée grâce à son ton réaliste, à sa dimension sociale (...) Sans être un hymne à la joie, cette "Mélody" est un beau chant d’amour…

  7. Le JDD
    par Barbara Théate

    L’émotion affleure sans déborder, sans pathos ni effets mais avec une grande émotion.

  8. A nous Paris
    par La rédaction d' A nous Paris

    Un film belge assez fort et complexe par son sujet, mais surtout étonnant par son traitement qui ne l’emmène pas là où on l’attend.

  9. Télérama
    par Guillemette Odicino

    La gestation pour autrui : thème délicat, polémique, que Bernard Bellefroid aborde sans détour, mais avec le même tact dont il faisait preuve dans "La Régate".

  10. Le Monde
    par Noémie Luciani

    La détermination du réalisateur à ne pas juger ses personnages, aussi louable soit-elle, laisse souvent l’impression que le film esquive son brûlant sujet.

  11. Libération
    par Clémentine Gallot

    Par angélisme ou irrésolution, le seul moteur de ce scénario tenté par le romanesque se dilue dans ses révélations successives, lesquelles neutralisent in fine un propos étayé du bout des lèvres, "sans juger", pris dans d’improbables retournements de situations.

  12. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    Vieux traumas familiaux qui ressurgissent, déchéances physiques et autres joyeusetés achèvent de faire du film un pénible et putassier festival de grimaces.

  13. Critikat.com
    par Benoît Smith

    Bellefroid applique au fond une conception très scolaire du cinéma : des principes de mise en scène appliqués mais académiques en guise de point de vue, et un scénario dont les rouages corsètent les possibilités du film d’explorer son sujet.