Toutes les critiques de Magnifica Presenza

Les critiques de Première

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Sicilien récemment arrivé à Rome afin de devenir comédien, Pietro emménage dans une élégante demeure. Il y rencontre une bande de fantômes inoffensifs avec qui il se lie d’amitié et découvre qu’il s’agit d’une troupe de théâtre disparue dans de violentes circonstances. Célébration des vertus de l’imaginaire, ode aux résistances de toutes sortes, manuel d’apprivoisement des peurs : le neuvième long métrage du cinéaste italo-turc Ferzan Özpetek cumule les genres (burlesque, fantastique, mélodrame) pour sublimer le
    romantisme d’un jeune provincial qui se sent en décalage avec les codes et les attentes du monde qui l’entoure. Ne reculant devant aucune coquetterie ni emphase stylistique, Magnifica presenza se met au diapason de l’altruisme légèrement désuet de son héros et brille par quelques déchirantes séquences lyriques où le passé et le présent communiquent puissamment. Cette fable hallucinée bénéficie en outre de la virevoltante prestation d’Elio Germano, qui confère à son rôle d’homosexuel distrait une candeur et une détermination dignes des plus glorieuses heures du cinéma italien.

Les critiques de la Presse

  1. L’Ecran Fantastique
    par Maryline Sandra

    Tragi-comique, déconcertant mais attachant, ce film où le fantastique fait corps avec le réalisme, s'avère une superbe réussite.

  2. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Ambitiux mélange, Magnifica presenza brasse les thèmes et les styles pour conter la rencontre entre un acteur et une troupe de fantômes. L'art, l'amour et la tragédie historique se rencontrent, pour un résultat un peu dépassé par ses nombreux enjeux.

  3. Le JDD
    par Barbara Théate

    Le cinéaste jongle avec la comédie, l’Histoire et le drame, et signe une fable loufoque, parfois émouvante, sur le métier de comédien.

  4. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    Elio Germano est un magicien qui vous embarque dans ses manèges enchantés. D'un regard.

  5. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Une évocation plutôt maladroite des liens entre le présent de l'Italie et son passé fasciste, à travers une troupe de comédiens.

  6. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Tendu entre drame et comédie, ce récit initiatico-fantastico-historique, où la mémoire douloureuse de l’Italie fasciste dialogue avec les affres contemporaines d’un homo coincé, est à la fois savoureux et ambitieux, mais aussi inabouti et un rien forcé dans le trait.

  7. Télérama
    par Pierre Murat

    Comédie à l'italienne - à savoir grave et légère - où le réalisateur rappelle, entre deux gags, des événements pas vraiment drôles. Belle interprétation.

  8. Le Canard Enchainé
    par Jean-François Julliard

    Cette comédie historico-fantastique par sur un rythme enlevé, mâtinée d'humour italien. Puis s'étire et appuie ses effets. On s'est un peu désintéressé du mystère au moment où il se dissipe.

  9. Critikat.com
    par Carole Millerili

    Le résultat n’est pas effrayant, il est juste insupportable.

  10. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    En dépit de son originalité, de son onirisme au charme désuet et d’un interprète principal convaincant (Elio Germano), le film échoue à susciter davantage qu’un acquiescement poli.