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Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Neuf ans après son mockumentaire I’m not here, Casey Affleck retourne derrière la caméra mais pour une fiction cette fois. Il nous propulse dans un futur proche où une pandémie a rayé de la carte toute la population féminine à l’exception donc d’une gamine de 10 ans (Anna Pniowsky, une révélation), miraculeusement épargnée que son père (Affleck lui-même) veut à tout prix protéger de ce monde hostile. Leur quotidien est donc condamné à n’être qu’une succession de fuite permanente et de subterfuges. Sauf que Rag n’est plus une enfant et que sa soif grandissante d’indépendance va à l’encontre de ces principes de précaution. Entre film post- apocalyptique et coming of age story, Affleck privilégie ici une troisième voie : le portrait d’un amour fusionnel père- fille. Où la délicatesse infinie de son geste contraste avec la violence de la situation et créée une atmosphère prenante qui vous enveloppe pour ne plus vous lâcher.