Toutes les critiques de Le labyrinthe du silence

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Cette fiction rassemble plusieurs personnages réels dans le rôle de Radmann, jeune juge arriviste de Francfort. Averti en 1958 de la présence d’un ancien nazi dans la fonction publique, le magistrat va découvrir des centaines d’ex-tortionnaires en liberté. Bravant l’hostilité de ses collègues ("Voulez-vous que tout Allemand se demande si son père était un meurtrier pendant la guerre?"), Radmann amasse les preuves irréfutables qui mèneront à la condamnation, en 1965, de vingt-deux personnes. De facture classique, le film captive par la force de son récit et bouleverse par la finesse de ses ellipses. Lors des auditions de rescapés d’Auschwitz, la musique envahit l’espace et les visages du juge et de sa secrétaire nous transmettent l’horreur des sévices inhumains évoqués. Ce portrait d’une Allemagne plus encline à prospérer qu’à se souvenir est saisissant.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Franck Nouchi

    Reconstitution minutieuse, mise en scène et interprétation sobres et efficaces. Peu à peu, la vérité finit par émerger, comme si elle sortait du néant. Historiquement irréprochable, "Le Labyrinthe du silence" est un film à la fois émouvant et digne.

  2. L'Express
    par Christophe Carrière

    Le film est d'autant plus impressionnant qu'il s'agit d'un premier long-métrage, formellement maîtrisé à travers un format Scope (écran large) et une reconstitution soignée. En un mot comme en cent, du cinéma.

  3. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Édifiant, mais sans aucune forme de sensationnalisme, "Le Labyrinthe du silence", titre parfait pour saisir l'ambition du scénario, est porté par une reconstitution nullement muséale et l'interprétation d'Alexander Fehling.

  4. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Chaque décor pèse sur les personnages comme une chape de plomb et chaque espace devient une menace. Quant aux scènes d'audition des rescapés du camp — où l'on a du mal à retenir ses larmes —, elles sont remarquables de sobriété.

  5. Metro
    par Mehdi Omaïs

    Avec "Le labyrinthe du silence", le cinéaste germano-italien Giulio Ricciarelli investit cette période en empruntant, ça-et-là, les codes du thriller. Une réussite

  6. Culture box by france Tv
    par Jacky Bornet

    La conclusion du film est un peu longue à venir (...) Mais "Le Labyrinthe du silence" n'en recèle pas moins des qualités fortes, servies par une forme classique, sans être d'un didactisme appuyé, mais éclairant.

  7. Nouvel Obs
    par François Forestier

    Pas d'effets de manches, pas de volutes de caméra, le film est passionnant dans sa progression dramatique progressive.

  8. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    "Le Labyrinthe du silence" réussit le tour de force de tisser drames intimes et grande histoire, trajectoires privées et photographie d’une époque, tout en mettant en scène son ­récit avec l’efficacité d’un thriller.

  9. Les Echos
    par Olivier de Bruyn.

    Malgré une mise en scène trop scolaire et quelques maladresses quand il dépeint la vie privée du héros, "Le Labyrinthe du silence", aussi foisonnant qu’instructif, passionne de bout en bout. Une leçon d’histoire sur grand écran.

  10. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Le cinéaste réussit un vrai tour de force en présentant ce récit méconnu comme un thriller palpitant, la mise en scène volontairement en retrait pour donner toute la place aux faits, écrasants, et à l’interprétation au cordeau des différents protagonistes. Remarquable.

  11. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Dommage que la réalisation trop académique, souvent laborieuse, ne soit pas à la hauteur de ce sujet passionnant.

  12. Direct Matin
    par La rédaction de Direct Matin

    S’il n’y a rien à retenir de notable dans la mise en scène du "Labyrinthe du silence", le sujet de ce drame historique mérite qu’on s’y attarde.

  13. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Le réalisateur Giulio Ricciarelli signe un film extrêmement documenté que son sujet rend d'emblée suffisamment passionnant pour qu'on se montre indulgent sur le manque d'inventivité de la mise en scène.

  14. Cinenews.be
    par Jérémy Troosters

    Produit en Allemagne, ce film mélange le contexte historique et le thriller, et choisi d’aborder sobrement la dénazification.

  15. Critikat.com
    par Benoît Smith

    De même que les personnages schématiques échouent à traduire une dimension sincèrement humaine de la culpabilité et de la prise de conscience, les artifices dramatiques invoqués pour mettre ces thèmes en action sonnent creux.