Toutes les critiques de La maison au toit rouge

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Maître nippon (il a 83 ans), Yoji Yamada a réalisé plus de quatre-vingts films, pour la plupart inédits en France. Cette "Maison au toit rouge" devrait projeter un nouvel éclairage sur ce cinéaste influencé par Ozu dans sa manière de raconter des choses simples en économisant ses effets. Avec le portrait d’une bonne affectée au service d’une famille bourgeoise tokyoïte dans l’entre deux-guerres, Yamada décrit un monde disparu, rongé par le maintien des apparences et l’indéfectible croyance en un Japon hégémonique. Film à l’érotisme et à l’homosexualité latents, au pouvoir d’évocation comparable à celui d’une estampe, "La Maison..." déborde d’enjeux en apparence minuscules qui déclenchent des bourrasques intimes qu’on n’avait pas vu venir

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Yamada signe un mélo poignant car tout en retenue. Mais il raconte aussi tout un pan de l'histoire japonaise peu traité au cinéma : les dix années de guerre avec la Chine (...) La manière dont Yamada joue avec la petite et la grande histoire révèle une magnifique leçon de cinéma, tout en modestie et flamboyance.

  2. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    On est étonné de ne pas avoir eu accès pendant si longtemps à un cinéaste d’une telle force (si l’on se fie à ce film-ci), qui dramatise les relations humaines avec une finesse et un tact déchirants. Superbe sens du détail. Complexité des sentiments et intelligence de la forme qui s’allient idéalement.

  3. Le Figaro
    par Etienne Sorin

    Un mélo classique à la beauté plastique époustouflante, à la subversion subtile. Il exalte les passions, les mouvements du cœur, en même temps qu'il rappelle la montée des périls dans un pays en crise.

  4. Télérama
    par Samuel Douhaire

    Un récit fluide en flash-back, qui relie trois époques avec délicatesse. Et une mise en scène à l'élégance discrète, presque surannée.

  5. A voir à lire
    par Leslie Guyomard

    Avec sa réalisation épurée, composée en majorité de plans fixes et de flash back, "La Maison au toit rouge" dépeint avec intelligence et sensibilité une tranche de vie, au travers des affres de l’Histoire avec un grand H.

  6. Ecran Large
    par Simon Riaux

    Malgré son académisme, "La Maison au Toit Rouge" parvient à nous toucher par sa description précieuse d'une société japonaise finissante, et nous offre un instantané touchant d'un monde disparu, englouti par l'Histoire.

  7. L'Humanité
    par Dominique Widemann

    Un film qui place en résonances la grande histoire et un secret d’amour.

  8. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    La grâce habite ce film empreint de nostalgie et de la culpabilité mystérieuse avec laquelle Taki vécut jusqu’à son dernier jour.

  9. 20 Minutes
    par Stéphane Leblanc

    Il faut reconnaître au vieux cinéaste un certain savoir-faire pour relater l’effroi avec délicatesse.

  10. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    L’ensemble (long) est malheureusement lesté par une mise en scène empesée, dévitalisée et banale à la fois, ainsi que par une dignité vaguement sénile.

  11. Libération
    par Clément Ghys

    Une histoire d’amour qui finira évidemment mal, dans une mise en scène si plan-plan que l’on a un peu l’impression de se trouver face à une resucée nippone de la "Bicyclette bleue".