Toutes les critiques de La femme à abattre

Les critiques de la Presse

  1. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    « Big blue eyes » : c’est parce qu’elle a de « big blue eyes » que l’héroïne ne sera plus « la femme à abattre », sauvée in extremis par un Bogart dans une forme éblouissante. District attorney, il a reçu les aveux d’un jeune tueur à gages qui lui a révélé le fonctionnement d’un syndicat du crime dirigé par un chef inconnu. Tenace, l’enquêteur s’acharne à confondre le tueur. Perfection d'un scénario sans faille, préservant un mystère envoûtant et aux limites du fantastique. Perfection de la mise en scène. Perfection de l'interprète. Ce chef-d'œuvre absolu du film noir fait la preuve du grand talent de Raoul Walsh. Mais c'est Humphrey Bogart qui emporte le morceau. Le film mérite d’être vu et revu vingt fois.