Toutes les critiques de Ici et là-bas

Les critiques de Première

  1. Première
    par Pierre Lunn

    Sékou travaille comme commercial à Paris pour une chaîne d’hypermarchés. Au moment où, pour la première fois, il va devoir aller en région à la rencontre de ses fournisseurs (et se heurter au racisme), débarque un de ses lointains cousins (blanc!) tout juste expulsé du Sénégal… A l’image du titre, il y a deux films dans Ici et là-bas. Le meilleur ? Le buddy movie qui confronte le jeune noir français, parfaitement intégré, mais constamment ramené à sa couleur de peau à l’adulescent blanc qui se vit sénégalais. Le moins bon ? Un tour de France des régions qui déroule les stéréotypes, fait les portraits de vaillants artisans et rappelle les reportages du 13h de Pernaut sur le pays éternel. Oubliez la poésie terroir et la morale un peu lourdaude, gardons le tandem d’Ahmed Sylla (toujours impeccable) et d’Hakim Jemili (fantastique dans un rôle à la Kirk Lazarus) qui mène la première partie du film avec une énergie imparable.