Toutes les critiques de Colombiana

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    Héroïne bessonienne par excellence, Cataleya est mutique et fatale, possédée par une soif de vengeance qui l’écoeure autant qu’elle l’anime. Lui avoir donné les traits de Zoe Saldana restera la grande idée du film. Enfin en première ligne, d’une
    beauté graphique insensée, l’actrice peut briller et livrer une performance beaucoup plus complexe que ce que le genre autorise habituellement. La façon dont son visage exprime d’un simple regard les conflits intérieurs du personnage, emmuré dans sa haine au point de ne plus voir que ça, est assez bluffante. Mais Colombiana sollicite évidemment d’autres parties de son anatomie, dans des scènes d’action aussi fun qu’improbables – et d’ailleurs souvent fun car improbables, justement : destruction d’une villa au bazooka, combat mano a mano au cours duquel on abat quelques murs au passage... Olivier Megaton (Transporter 3) ne s’interdit aucun plaisir coupable et emballe un pur divertissement estival à l’ancienne qui, s’il n’a peut-être pas inventé la poudre, sait sacrément bien la faire parler.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    L’écurie Besson et son cinéma standardisé poursuivent leur chemin avec l’aveuglement d’une machine sûre d’elle-même et de ses intentions (bonnes ou mauvaises).

  2. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    thriller musclé et 100 % efficace, sur lequel plane l’ombre de Nikita et Léon, de Luc Besson, ici au scénario.

  3. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    Difficile d’évoquer ce film d’action sans mentionner Luc Besson, l’homme qui l’a écrit et produit. On retrouve dans cette série B la fameuse mécanique du réalisateur de "Nikita", avec lequel ce film cultive un lointain cousinage. A cela près que les sentiments s’y trouvent réduits à la portion congrue, au profit d’une succession quasi ininterrompue de scènes d’action rehaussées par la présence de la sculpturale Zoe Saldana (l’une des femmes en bleu d’"Avatar").

  4. Le JDD
    par Barbara Théate

    Une production Besson, sorte de Nikita new age revendiqué par le scénariste, où les fusillades sanglantes (sans surprise) ont malheureusement pris le pas sur une histoire qui manque d’enjeux.