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Chaque samedi à 17h50 sur TF1, pour sa troisième saison, Marc-Emmanuel, blessé à la cheville mais pas résigné, continue de venir en aide à des familles en difficulté en rénovant leur maison.

Chaque samedi à 17h50 sur TF1, pour sa troisième saison, Marc-Emmanuel, blessé à la cheville mais pas résigné, continue de venir en aide à des familles en difficulté en rénovant leur maison dans son émission Tous Ensemble. Pour inaugurer cette nouvelle saison, Marc-Emmanuel débarque dans un petit village du Loir-et-Cher au secours de Sébastien et d’Olivia, maman de deux enfants. Le couple, qui attend un bébé, est dans l’impasse. La société de travaux chargée de rénover leur maison est en liquidation judiciaire. Ils n’ont plus aucune économie et le chantier est à l’abandon. Heureusement, Marc Emmanuel, le Zorro du PAF, va voler à leur secours et mobiliser, … malgré ses béquilles, une armée de bénévoles.Blessé à la cheville en juin dernier, vous aviez dû confier les manettes de Tous Ensemble à Julien Colas (animateur de Le resto, l’espoir d’une nouvelle vie sur TF1) pour le dernier numéro de la saison, le 2 juillet. Vous revoici, béquilles en main. L’été n’a pas suffit pour vous remettre sur pied ?Contrairement à ce que l’on a dit, je n’ai pas eu un accident sur un chantier. J’ai fait une mauvaise chute en randonnée. Résultat : double fracture de la malléole et déchirure du ligament. C’est très long à soigner. J’ai dû apprendre à vivre avec des béquilles.Et avec Julien Colas, votre « béquille humaine », qui va vous épauler durant les quatre premières émissions de la saison…Notre duo fonctionne bien. C’est un battant, capable de motiver des équipes. Il regonfle mes batteries et m’aide dans mes déplacements qui restent très limités.Devoir brider votre énergie, qui est un peu votre marque de fabrique, ça vous agace ?Je ronge mon frein. Comme j’ai trop tiré sur la ficelle, je prends cet accident comme une leçon de vie. Je ne cours plus dans tous les sens. Mais, j’ai toujours la rage ! Je dois être encore plus persuasif au téléphone ou auprès des bénévoles sur le terrain. Ils font d’ailleurs preuve de beaucoup d’attention à mon égard et me font plein de mamours.Vous aimez bien jouer la carte du pathos et des larmes…Ça me fait mal au cœur d’entendre ça ! Nous sommes dans l’humain. Nous n’en rajoutons pas sur les galères des gens. Nous ne nous immisçons pas dans leur vie privée. Pour Olivia et Sébastien, le couple auquel nous venons en aide ce soir, nous expliquons comment ils en sont arrivés là. Après…, les larmes, c’est humain ! C’est du live. Moi, je suis entier. Si ça me touche, je craque.Que répondez-vous à ceux qui vous accusent de faire du «cache-misère» ?Je défie quiconque de démontrer que les maisons que nous avons rénovées ne sont pas aux normes de sécurité. La déco n’est pas primordiale. On ne fait pas un travail de façade. L’urgence, c’est le gros œuvre. Certes, il peut survenir de petits aléas, comme des fuites, mais c’est le lot de tout un chacun à l’occasion de travaux.Vous négociez avec les entrepreneurs hors caméra.Comment vous y prenez-vous pour les convaincre ? Y aurait-il échange de bons procédés ?Il n’y a aucun partenariat. Après deux ans d’émission, une dynamique s’est créée et les gens ont envie de faire preuve de générosité. Je dis toujours que ce n’est pas la télé mais les gens du pays qui offrent la maison.Cette nouvelle saison va-t-elle connaître des nouveautés ? Julien va-t-il rester ?Il y aura du nouveau très vite. L’idée est d’en faire toujours plus, dans l’intérêt du plus grand nombre. Dans des collectivités par exemple. Interview Emmanuelle Touraine