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PHOTOS - Des trains pas comme les autres : destination Vietnam

Des trains pas comme les autres : destination Vietnam

Découvrir un pays en train, c?est l?objectif de <strong><em>Des trains pas comme les autres</em></strong> qui arrive sur <strong>France 5</strong>. Aux commandes, le journaliste <strong>Philippe Gougler</strong>. Première étape au Vietnam, diffusée ce soir à 21h30 sur France 5, de Hô Chi Minh ville à Hanoï? Décembre 2010. Il fait gris sur l?ancienne Saïgon. La gare a des airs de province. Le train que doit emprunter Philippe Gougler annonce déjà trois heures de retard. <em>"Ici on ne prend pas le train pour aller vite, mais pour éviter le trafic routier dense et dangereux</em>, explique le journaliste. <em>Pour faire connaissance, rien de tel que ce moyen de transport, d?autant que le réseau ferré vietnamien est le plus lent du monde, 50 km heure. La faute aux rails, très étroits."</em> Philippe a prévu de traverser le pays du sud au nord. <em>"Deux mois de préparation et deux semaines de tournage ont été nécessaires pour réaliser ce film, dont le recours à un "fixeur" local</em>, précise Philippe, <em>mais nous laissons aussi sa part au hasard."</em> Pour rallier Hanoï, la capitale, il va lui falloir prendre trois trains. Premier arrêt : Da Nang, à 1000 km au nord. Pas moins de vingt heures de voyage l?attendent sur des bancs en bois des plus inconfortables. <em>"Heureusement, les Vietnamiens ont tous le sourire. Ça aide à passer le temps. Ici, se mettre en colère est un signe de faiblesse."</em> Comme le lui confirme un jeune moine bouddhiste qui l?invite à lui rendre visite dans sa pagode. <em>"Pense à sourire chaque jour"</em>, lui conseille-t-il. Une première rencontre émouvante. Notre globe-trotter se souvient aussi d?autres personnages et lieux marquants :<em>&nbsp;"Huê, la cité impériale, les marchandes à la sauvette qui voyagent sur le toit du train et risquent leur vie à chaque instant pour gagner une misère, un guide improvisé mais très philosophe au temple de Myson, un site religieux en pleine forêt édifié par les Chams. Et, cette partie de pêche à la farine avec un jeune garçon sur une coquille de noix, embarcation des plus improbables. Ce jour-là nous n?avons attrapé que deux minuscules poissons. Il m?a quand même invité à les partager avec sa famille." </em> Mais le spectacle le plus étonnant, c?est à Hanoï que Philippe Gougler l?a découvert. <em>"Le train passe au ras des rues étroites de la ville, rythmant le quotidien de la population. Notre équipe a failli ne pas revenir. Lors d?un plan sur une voie, nous avons dû nous jeter dans une boutique pour ne pas être écrasés. Malgré cela, c?est une ville magique. Avec ses maisons en terrasse et son grand lac central où des vieillards pratiquent le taï chi au lever du jour. Ici, chaque rue à sa spécialité : cuivre, ferblanterie, soie, bambou, herbes médicinales, ex?voto? Si je devais m?installer dans le pays, c?est à Hanoï que je choisirai de vivre." </em> Marie-Pierre Fromantin du magazine Télé 7 jours.

Découvrir un pays en train, c’est l’objectif de Des trains pas comme les autres qui arrive sur France 5. Aux commandes, le journaliste Philippe Gougler. Première étape au Vietnam, diffusée ce soir à 21h30 sur France 5, de Hô Chi Minh ville à Hanoï…Décembre 2010. Il fait gris sur l’ancienne Saïgon. La gare a des airs de province. Le train que doit emprunter Philippe Gougler annonce déjà trois heures de retard."Ici on ne prend pas le train pour aller vite, mais pour éviter le trafic routier dense et dangereux, explique le journaliste. Pour faire connaissance, rien de tel que ce moyen de transport, d’autant que le réseau ferré vietnamien est le plus lent du monde, 50 km heure. La faute aux rails, très étroits."Philippe a prévu de traverser le pays du sud au nord. "Deux mois de préparation et deux semaines de tournage ont été nécessaires pour réaliser ce film, dont le recours à un "fixeur" local, précise Philippe, mais nous laissons aussi sa part au hasard." Pour rallier Hanoï, la capitale, il va lui falloir prendre trois trains. Premier arrêt : Da Nang, à 1000 km au nord. Pas moins de vingt heures de voyage l’attendent sur des bancs en bois des plus inconfortables."Heureusement, les Vietnamiens ont tous le sourire. Ça aide à passer le temps. Ici, se mettre en colère est un signe de faiblesse." Comme le lui confirme un jeune moine bouddhiste qui l’invite à lui rendre visite dans sa pagode. "Pense à sourire chaque jour", lui conseille-t-il. Une première rencontre émouvante. Notre globe-trotter se souvient aussi d’autres personnages et lieux marquants : "Huê, la cité impériale, les marchandes à la sauvette qui voyagent sur le toit du train et risquent leur vie à chaque instant pour gagner une misère, un guide improvisé mais très philosophe au temple de Myson, un site religieux en pleine forêt édifié par les Chams. Et, cette partie de pêche à la farine avec un jeune garçon sur une coquille de noix, embarcation des plus improbables. Ce jour-là nous n’avons attrapé que deux minuscules poissons. Il m’a quand même invité à les partager avec sa famille." Mais le spectacle le plus étonnant, c’est à Hanoï que Philippe Gougler l’a découvert. "Le train passe au ras des rues étroites de la ville, rythmant le quotidien de la population. Notre équipe a failli ne pas revenir. Lors d’un plan sur une voie, nous avons dû nous jeter dans une boutique pour ne pas être écrasés. Malgré cela, c’est une ville magique. Avec ses maisons en terrasse et son grand lac central où des vieillards pratiquent le taï chi au lever du jour. Ici, chaque rue à sa spécialité : cuivre, ferblanterie, soie, bambou, herbes médicinales, ex—voto… Si je devais m’installer dans le pays, c’est à Hanoï que je choisirai de vivre." Marie-Pierre Fromantin du magazine Télé 7 jours.