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Présenté en compétition officielle du festival de Cannes 2011, La Peau que j'habite de Pedro Almodovar se dévoile avec un premier teaser Pedro Amodovar revient à Cannes. Mais pas comme d'habitude. Fini les grands mélos de l'Ibère ultra sensible : La Peau que j'habite est sans doute l'un des films les plus intrigants de ce festival de Cannes 2011. Un film d'horreur, mais "sans cri ni effroi" comme le dit Pedro lui-même. Un film fantastique qui rappelle en vrac les classiques de l'Eurotrash, les étrangetés délirantes de Georges Franju (le masque des Yeux sans visages) et ressemble à un cross over entre The Fountain et Volte-Face. Adapté d'un roman de Thierry Jonquet, La Peau que j'habite raconte l'histoire d'un médecin (incarné par Antonio Banderas) qui a développé une peau synthétique. Trop tard pour sauver sa femme, morte des années avant des suites d'un accident de voiture. Le film reste très mystérieux, mais ce clip donne une idée de l'ambiance générale. La Peau que j'habite pourrait être un huis clos asphyxiant, dans lequel Banderas joue au savant fou avec une délectation certaine. On salive déjà