Sandrine Bonnaire
Nicolas Bellet

Simple de part son sujet souvent traité au cinéma, K contraire offre un superbe écrin, a mille lieux du misérabilisme auquel aurait put amener son sujet à un acteur dont on entendra sans doute beaucoup parler : Sandor Funtek et à la toujours juste Sandrine Bonnaire.

Pour sa première réalisation, K Contraire, à la limite entre fiction et documentaire (elle a passé huit mois auprès de détenus pour nourrir son sujet), Sarah Marx effectue non seulement un film coup de poing, âpre et tendu sur la réinsertion, mais offre à Sandor Funtek, un rôle qui va sans doute faire éclater au grand jour l’étendue de son jeune talent. Face à Sandrine Bonnaire en mère dépressive, il campe avec force et justesse Ulysse, tout juste sorti de prison qui galère à s’en sortir en essayant tant bien que mal de rester dans les clous.  

 Nous avions rencontré la jeune réalisatrice et son actrice lors du dernier festival d’Angoulême...