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Comme annoncé mardi dernier, L'Interview qui tue vient de sortir le jour de Noël dans des centaines de salles américaines. Le studio Sony a finalement décidé de sortir le film polémique en salles malgré les menaces de pirates informatiques, qui depuis un mois lâchent dans la nature des giga-octets d'information sur le fonctionnement interne de Sony. Le film où James Franco et Seth Rogen sont chargés d'aller buter Kim Jong-un (le dictateur de la Corée du nord) pour le compte de la CIA n'aurait pas plus aux pirates -même si le coupable du hacking et des menaces attend toujours d'être découvert.>>The Interview : que vaut vraiment le film à l'origine du piratage de Sony ?">>>>The Interview : que vaut vraiment le film à l'origine du piratage de Sony ?Mais L'Interview qui tue a égalément été mis en ligne légalement sur des sites comme YouTube, Google Play ou Kernel. Sur le site officiel SeetheInterview.com, on peut pour 5,99 dollars louer The Interview pour le voir à volonté pendant 48 heures. Problème : d'après The Verge, le lien vers le film n'était pas bien protégé au début de la diffusion et le film pouvait facilement être partagé.Résultat, L'Interview qui tue se balade désormais de façon illégale sur les sites de téléchargement. D'après le site TorrentFreak, le film a été téléchargé illégalement plus de 200 000 fois dans les dix premières heures de sa disponibilité... Le succès d'un film au piratage n'augure pas de son succès légal : en août dernier, Expendables 3 a souffert côté chiffres de sa mise en ligne illégale sur le net deux semaines avant sa sortie.Pour l'instant, le film est visible seulement aux Etats-Unis. Rappelons qu'en France, le piratage d'un film peut attirer des peines allant jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende.Bande-annonce de L'Interview qui tue :