Jennifer Connelly Dark Matter
Apple

Elle incarne plusieurs Daniela Dessen, l'épouse de Joel Edgerton, dans les différentes réalités de la nouvelle série Apple TV+. L'actrice oscarisée (pour Un Homme d'exception) nous raconte sa folle expérience Dark Matter.

PREMIÈRE : Comment est-ce qu'on vous a pitché la série Dark Matter ?
Jennifer Connelly : J'ai juste eu les trois premiers scripts en fait, ça suffisait. Personne ne m'a expliqué les détails scientifiques. J'ai lu le livre (de Blake Crouch) et il parlait de lui-même à vrai dire.

Mais est-ce qu'il faut comprendre la science derrière la fiction, pour jouer dans un show comme Dark Matter ?
Non, heureusement ! Comprendre les concepts n'était pas vraiment une nécessité. On peut comprendre ce qui se passe dans la série sans comprendre le physique. Heureusement (rires). Le concept de superposition suggère qu'il y a possiblement des réalités alternatives qui existent simultanément. Voilà. C'est tout ce qu'on a besoin de savoir. Le personnage de Joel (Edgerton), qui est professeur, commence d'ailleurs la série en faisant un cours sur le sujet, qui explique clairement les choses.

Jennifer Connelly Dark Matter
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Vous jouez ainsi différentes versions de votre personnage, Daniela, au fil des épisodes. Cela demande une approche particulière ?
Il m'a fallu trouver des subtilités de ces différentes versions de Daniela. Parce qu'elle varie ainsi de réalité en réalité, mais légèrement. Elle reste proche de la Daniela originale, celle de l'épisode 1. On a bien évidemment établi quelques petites modifications esthétiques chez elle, comme sa coupe de cheveux qui change... mais le plus compliqué a été de comprendre les petites variations intérieures de chaque nouvelle Daniela. Parce qu'elles n'ont pas toutes vécu les mêmes choses. En tant qu'actrice, ce n'est pas tout fait comme jouer plusieurs personnages, mais plutôt plusieurs versions d'un même rôle.

Sur le tournage, il y avait vraiment une grosse boîte noire ?
Oui, ils ont construit cette "Black Box" en réel sur le plateau. Après, comme souvent, ce qu'on voit à l'image n'est pas exactement ce qu'il y avait dans notre décor. Tout a été retouché en post-production. Mais quand même, rentrer dans cette boîte noire, explorer ce corridor, c'était assez cool...

Dark Matter — apple
Apple

Vous passez désormais du cinéma à la télévision avec aisance, de Snowpiercer à Top Gun : Maverick à Dark Matter. Y a-t-il une différence aujourd'hui entre les deux médias ?
La grosse différence, c'est le temps. On passe beaucoup plus de temps à filmer une série. Aussi, la direction n'est pas la même. Sur un long métrage, c'est le réalisateur qui a les commandes, c'est vers lui qu'on se tourne quand on a une question. Sur le plateau d'une série, on ne va pas voir le réalisateur, mais le showrunner. À plus forte raison sur Dark Matter, puisque Blake Crouch, qui a écrit le livre, l'a adapté lui-même pour la télé... Après, je n'ai pas de préférence en tant qu'actrice. J'aime faire les deux. Tout dépend du matériel, de l'histoire.

Snowpiercer sera bientôt de retour. Vous en serez ?
Oui bien sûr, c'est une saison qu'on a déjà filmée pour tout dire (au printemps et à l'été 2022) et qui va enfin être diffusée. Donc je serai dedans. Mais on n'a pas prévu d'en faire d'autres après ça.


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