Toutes les critiques de Une jeunesse dorée

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Baurez

    Eva Ionesco poursuit sa trilogie inspirée par son enfance et son adolescence mouvementées, entamée avec My Little Princess. Et ce en nous plongeant au coeur des années Palace où son héroïne de 16 ans et son petit ami de six ans son aîné vivent au jour le jour les rencontres improbables de leurs nuits, peuplées de fêtes et d’addictions en tout genre, avant qu’un couple de riches ne décide de les prendre sous son aile. On retrouve ici décuplés tous les défauts de My Little Princess : une artificialité permanente, un penchant épuisant pour l’hystérie et le fantôme de ces fameuses années Palace, soi-disant délirantes et foisonnantes, qui, ici – faute de moyens et d’ampleur de mise en scène – paraissent bien pâles et ennuyeuses. Au milieu de cet océan de torpeur, surnage une pépite : Galatéa Bellugi, déjà remarquée dans Keeper et L’Apparition.