Pour le pire et pour le meilleur
Columbia

Joyeux anniversaire, Melvin ! Cette comédie grinçante est sortie le 18 février 1998 en France.

Il y a 25 ans, Jack Nicholson recevait son troisième Oscar : après ses statuettes récoltées pour Vol au-dessus d'un nid de coucou, en 1975, et Tendres Passions, en 1983, l'acteur était honoré grâce à sa prestation de misanthrope dans Pour le pire et pour le meilleur. Il faut dire que son rôle vaut le détour devant la caméra de James L. Brooks, qui l'avait justement filmé dans Tendres Passions et l'a retrouvé en 2010 pour son dernier film en date, Comment savoir.

Jack Nicholson et Helen Hunt réunis ce soir dans Pour le pire et pour le meilleur

"Nicholson donne la pleine mesure de son talent et de son énergie dans un registre plus étendu que ceux qui lui sont proposés", écrivait Christian Jauberty dans Première à la sortie de Pour le pire et pour le meilleur. Sa partenaire Helen Hunt était elle aussi couverte d'éloges pour sa performance : "Elle frappe fort et juste des notes qu'elle n'avait pas eu l'occasion d'atteindre dans Twister (blockbuster qui avait cartonné au cinéma quelques mois auparavant, ndlr)". Globalement, la rédaction trouvait ce film très réussi : "Qu'il est joli quand il est bien exécuté, le cinéma de papa. Brooks et Nicholson ne sont pas nés de la dernière pluie. Ils connaissent le pouvoir des bonnes vieilles comédies de situation basées sur des personnages singuliers." Le critique soulignait alors "la qualité d'écriture" du projet, "notamment les dialogues", ainsi que "le soin apporté à la définition des personnages."

Le public ne s'y était d'ailleurs pas trompé : il y a 25 ans, Pour le pire et pour le meilleur attirait plus d'un millions de spectateurs en France, rapportait plus de 300 millions de dollars sur la planète, dont 150 millions gagnés rien qu'aux Etats-Unis.

Bande-annonce :


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