Toutes les critiques de This Must Be the Place

Les critiques de Première

  1. Première
    par Martin Kaufman

    Road-movie tragi-comique, film de vengeance traversé de bouffées burlesques, The must be the place réalise la synthèse improbable entre Paris, Texas et Ces garçons qui venaient du Brésil. Too much ? De fait, le film se barre dans tous les sens. C'est sa qualité et son défaut.

  2. Première
    par Damien Leblanc

    En filmant le trajet d'un rocker qui traque un ancien nazi, Paolo Sorrentino accouche d'une souris. Maladroit et peu inspiré, le trip américain du cinéaste italien vire au désastre.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Iris Mazzacurati

    Le cinéaste italien surprend encore avec ce road-movie lumineux où chaque plan, remarquable, emmène un impeccable Sean Penn (qui a piqué son peigne à Robert Smith), en ex-rock star rangée de la coke sur les traces du nazi que poursuivait son défunt paternel.

  2. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    En roue libre, Sean Penn confère toute son épaisseur humaine à ce retraité précoce qui n'a plus que ses souvenirs de jeunesse (…) Il est à la fois drôle et touchant dans cette quête désespérée de lui-même.

  3. Nouvel Obs
    par François Forestier

    Paolo Sorrentino, réalisateur qui aime les sujets en marge ("les Conséquences de l’amour", 2004 ; "Il divo", 2008), observe la renaissance d’un homme carbonisé. Au gré de son voyage avec une jeune femme ramassée sur le chemin, le héros se heurte au passé – et, face à la mort, se met à revivre. Film au rythme méditatif, "This Must Be The Place" est surtout une fascinante performance d’acteur : Sean Penn y est inoubliable.

  4. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Paolo Sorrentino, qui n'est pourtant pas un analphabète cinématographique, aurait dû se méfier de l'attrait frelaté du road-movie. Personne peut-être ne s'était égaré aussi profond dans le ridicule que le cinéaste italien.

  5. Télérama
    par Pierre Murat

    On reste donc attendri mais perplexe devant ce film ambitieux, indubitablement sincère, mais pas totalement abouti, où le cinéaste reprend ce qui semble être son thème favori : la confrontation au mal d’innocents à la pureté soudain évanouie.

  6. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Creux et prétentieux ont rarement si bien rimé.

  7. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    Sans en avoir conscience, ce film a peut être atteint le stade suprême d'une dégénérescence post-wendersienne, qui, parce qu'elle n'est pas parvenue à changer les images du monde, préfère peindre un monde où toutes les images se valent et s'oublient.

  8. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Pour rester dans le registre de l'americana caricaturale, goudron et plumes pour ce film où rien n'est sauvable.