Toutes les critiques de Hara-kiri

Les critiques de la Presse

  1. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    Dans le Japon du XVIIe siècle, la paix règne. Sans maître et sans emploi, les samouraïs sont dans la misère. L’un d’eux frappe à la porte du seigneur Iy et lui demande la permission de se faire seppuku (harakiri) dans sa cour, afin de mourir honorablement. Afin de le décourager, l’intendant du domaine lui raconte l’histoire d’un autre ronin, venu quelques temps auparavant faire la même requête… Le film qui se présente en flashs back est une dénonciation du bushido, le code d’honneur des samouraïs, des traditions obsolètes, de l’autorité aveugle. A travers le personnage principal, un samouraï héroïque inadapté à ce monde nouveau, il conte le Japon féodal mais aussi celui de 1960 où voient le jour des tentations extrémistes et militaristes. Grand prix du jury au Festival de Cannes en 1963, ce film de sabre (le chambara) rare au cinéma ne doit pas être manqué.