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(...) Ce retour en enfer est un aller simple pour le bonheur. Celui de retrouver une vieille connaissance, John McClane, et de constater au bout de quelques minutes qu'il n'a pas changé: même grande gueule, même pugnacité, même charisme. Yipee-ki-yay! Bruce Willis ne s'était pas régalé comme ça depuis un bail. Nous non plus.Le film vous colle un sourire de gosse du début à la fin, enchaînant des scènes d'action plus énormes les unes que les autres et des répliques imparables comme si on était toujours en 88. John McClane n'a pas pris une ride.
Toutes les critiques de Die Hard 4: Retour En Enfer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Depuis ses débuts en 1987, la saga a toujours mis la barre très haut dans le spectaculaire. Fan de la première heure, Wiseman ne déroge pas à la mythologie maximaliste de la franchise. Et l'humour, l'autre "bombe" de ce feu d'artificie survitaminé, euphorise toujours l'écran. Aussi joliment pavé de très bonnes vibrations, le retour de Bruce tout-puissant est vraiment d'enfer : 140 minutes pour vivre... intensément.
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Attendu au coin du bois de Central park, ce quatrième volet des (més)aventures de John McClane n'est pas du tout le navet que l'on pouvait craindre. Au contraire, c'est un piment bien rouge que nous sert Len Wiseman. Fou et furieux, cet opus est la quintessence même du film du film d'action américain tel qu'on l'aime. Pas plus crédible qu'un Tex Avery, ce polar défonce l'écran comme un dragster cinématographique sans freins avec, à son volant, un Bruce Willis au sommet de son personnage d'antihéros drôle et désabusé.
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Die Hard s’est mis à l’heure du 11 Septembre : la menace galope partout, invisible, tapie au cœur d’un pouvoir politique extrêmement fragilisé. Heureusement pour le cinéma d’action, John McClane est encore capable de torpiller le virtuel : lui cogne et flingue avec des choses très solides, ses poings, un revolver, un extincteur ou une voiture, ici détournée en missile lancé sur un hélicoptère ! L’action, quasi sans temps mort, paraît toujours bien réelle. Il faut pour cela un corps qui marque. Celui de Bruce Willis tient toujours la route. C’est quoi sa griffe ? Une manière unique de flinguer de la main gauche.
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Un cerveau de l'informatique prend en otage tous les systèmes de contrôle américains et plonge le pays dans le chaos. C'était sans compter sans John McClane, flic blasé et père bafoué, toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Un sommet du film d'action, spectaculaire et haletant, l'humour en prime.
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Ce quatrième chapitre ajoutera moins de choses que les précédents titres. Si les saillies du héros font encore parfois mouche, l'action s'est égarée dans une surenchère quasiment burlesque (une voiture est lancée contre un hélicoptère en vol, le héros vient à bout d'un avion à réaction qui mitraille le camion qu'il conduit), faisant perdre pied à l'humanité relative du personnage. (...) Ce portrait du spectateur constituant le coeur de cible du film est une des rares bonnes idées de Die Hard 4, retour en enfer.