Toutes les critiques de Deux Vies Plus Une

Les critiques de Première

  1. Première
    par Olivier de Bruyn

    Pour son premier long-métrage de fiction - inégal mais séduisant - Idit Cebula fait preuve d'une inspiration scénaristique pas si commune. La cinéaste égratigne sans prétention les conventions sociologiques. Cerne avec humour les désarrois menus ou pas de ses personnages... La fantaisie un poil foutraque de l'ensemble, solidement portée par les deux comédiens principaux, assure les meilleurs moments d'un film qui, dans son genre, en vaut beaucoup d'autres.

Les critiques de la Presse

  1. Elle
    par Françoise Delbecq

    Le premier film d'Idit Cebula est un récit sur la conquête de soi. Ici: écrire pour exister. L'évocation du passage d'Eliane à la prise de conscience du "moi", en conjuguant son monde et le monde littéraire. Eliane doit se débarrasser des fardeaux qui l'empêchent d'avancer. Il faut voir son visage s'illuminer quand elle réussit à allumer seule son ordinateur flambant neuf ou crier victoire en apprenant qu'un éditeur souhaite la rencontrer. Jubilatoire.

  2. Télérama
    par Aurélien Ferenczi

    Récit un peu suranné d'une femme qui veut (modestement) changer sa vie, le premier film de la réalisatrice Idit Cebula vaut surtout par la performance de sa comédienne principale : Emmanuelle Devos sait alterner moments de rêverie et initiatives plus punchy (...)

  3. Le JDD
    par Barbara Théate

    Comédie fantaisiste au ton décalé, porté par la pétillante Emmanuelle Devos et l'angoissé Gérard Darmon, Deux vies plus une raconte en partie l'existence de son auteur, Idit Cébula.

  4. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Qu’y a-t-il dans « Deux vies plus une » ? Et bien il y a une mère juive sans les dix leçons nécessaires mais tout de même omniprésente, un jeune éditeur presque amoureux de son futur auteur, des copines peu avares de conseils, et puis un mari perdu entre sa fille et sa femme. Ce conjoint, personnage le plus touchant de toute cette histoire, est un homme qui doute, qui a peur de perdre l’être aimé. « Je ne suis pas un homme moderne, moi, je suis un homme ringard » dit Sylvain, interprété par Gérard Darmon une nouvelle fois plus que convaincant. Idit Cebula réalise un film drôle, tendre qui oscille pour notre plus grand plaisir entre la comédie et le doux drame. Un agréable moment de détente avec une jolie et touchante petite bande.

  5. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Terriblement superficielle et conventionnelle, cette comédie reste en permanence à la lisière de son matériau (les censément truculents carnets d'Eliane, la culture yiddish de la famille du personnage) et s'avère du coup aussi fade qu'un premier roman d'une quadragénaire insatisfaite de sa vie.