Toutes les critiques de Au service secret de Sa Majesté

Les critiques de la Presse

  1. Fluctuat

    Peter Hunt, monteur des précédents James Bond, passe derrière la caméra sur Au service secret de Sa Majesté. On sait la série hermétique aux auteurs, et pourtant le film, premier et dernier de George Lazenby, marque sa différence. Œuvre plus romantique et sentimentale où Bond rencontre son unique épouse (Diana Rigg, autre agent secret transfuge de Chapeau melon et bottes de cuir), Au service secret de Sa Majesté calme un peu les ardeurs technologiques des films passés (ici peu de gadgets ni de véhicules prototypes et une seule résidence). Par sa tonalité à la fois plus réaliste et par instants psychédélique (autant dans les intérieurs que l'idée du lavage de cerveau renvoyant aux drogues type LSD alors en vogue), le film contraste tout en ne sacrifiant rien à l'action - surtout pour sa poursuite à ski, un classique de la série. Il est à la fois très proche de son époque par son atmosphère, tout en maintenant l'idée d'une mégalomanie bondienne matérialisée dans les formes architecturales du centre de Blofeld, tout à son image. Une oeuvre de transition au semi-échec peu mérité.Au service secret de sa majesté (On Her Majesty's Secret Service) 1969De Peter HuntAvec : George Lazenby, Diana Rigg, Telly Savalas, Bernard Lee - Lire le dossier James Bond de Flu