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PHOTOS - La République des Enfants sur France 3 : Caroline Proust : "Les héros, ce sont les enfants."

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Caroline Proust nous parle de La République des Enfants, ce soir sur France 3

<strong>France 3 diffuse ce soir <em>La République des Enfants</em>, téléfilm inspiré de faits réels, à partir de 20h35. Anne-Charlotte Bonnet, journaliste à <em>Télé 7 Jours</em>, nous en raconte un peu plus.</strong>pagebreak"<em>Il y a eu beaucoup de communautés d?enfants, cachés pendant la guerre par des éducateurs</em>, raconte le réalisateur <strong>Jacques Fansten</strong>. <em>On y mettait souvent en pratique une éducation qui s?appuyait sur la méthode Freinet, pédagogue du début du siècle. Il avait créé une "éducation active", où les enfants se prennent en charge et la pédagogie s?invente avec eux. Après la guerre, certaines communautés ont reçu un agrément qui leur a permis de continuer, d?autres non, et les enfants se sont retrouvés à l?assistance publique</em>." On connaissait <strong>Caroline Proust</strong><strong> </strong>en flic d?acier dans la série <em>Engrenages</em> (Canal+). Ce soir, elle incarne une institutrice au grand coeur, qui crée une communauté d?orphelins durant la Seconde Guerre mondiale. Et rend hommage à ces petits acteurs qu?elle a trouvé? trop mignons !pagebreak <strong>Qu?est-ce que cette "</strong><strong>République des Enfants</strong><strong>" ? </strong> Une communauté de gamins. Madeleine, mon personnage, et son mari Célestin (Jacques Bonnaffé), tous deux instituteurs, vivent dans une vieille ferme au fin fond du Vercors. Pendant la guerre, ils ont recueilli des enfants, Juifs, Espagnols ou fils et filles de résistants, dont les parents sont morts ou portés disparus. Communistes et idéalistes, ils mettent en ?uvre une méthode d?éducation qui responsabilise les enfants. Les grands s?occupent ainsi des petits. Ces "Républiques" ont vraiment existé. C?est un film instructif ? peu de gens connaissent ce pan de notre Histoire ? et très émouvant. Les héros, ce sont les enfants, et je les ai trouvés excellents acteurs.<strong>L?ambiance sur le tournage évoquait-elle une colonie de vacances ?</strong> Pas sur le tournage. Les enfants étaient nombreux, 22 en tout, de 6 à 17 ans, mais très concentrés, nous n?avons connu aucun problème de discipline. Jacques Fansten, le réalisateur leur a longuement expliqué chaque scène. Ils se sont montrés très intéressés, posaient des questions, même les plus jeunes. Petite anecdote amusante, pour éviter la confusion, on s?appelait tous par les noms de nos personnages.pagebreak <strong>Et hors tournage ?</strong> Pour le coup, c?était une vraie colonie, puisqu?ils étaient logés dans un centre aéré, supervisés par des animateurs, leurs parents n?étant pas sur place. Pendant un mois, ils ont donc baigné dans une ambiance similaire à celle que l?on voit à l?écran. A la fin, ils nous ont même fait la surprise de nous présenter un spectacle dans lequel ils ont interprété des sketches et récité des poèmes. Trop mignon ! Je me suis fait plein de copains. Il faut dire que j?ai eu la bonne idée de venir avec ma machine à churros, des beignets allongés vendus dans les fêtes foraines. J?ai fait un carton.pagebreak <strong>Les enfants venaient-ils vous demander conseil ?</strong> Quand je pleurais, ils me demandaient comment je faisais. Je leur ai expliqué je me laissais traverser par la situation. J?ai peu de mérite, je m?émeus facilement.pagebreak <strong>Appliquez-vous à vos jumelles, Lili et Alice, 10 ans (dont le père est </strong><strong>Clovis Cornillac</strong><strong>, ndlr), les méthodes d?éducation de Madeleine et Célestin ?</strong> J?essaie de les responsabiliser. Fille et petite-fille de profs et instituteurs, j?ai inscrit mes enfants à l?école laïque, tout en déplorant parfois qu?on applique à tous les élèves le même mode d?éducation. J?aime bien la méthode Montessori, qui adapte la pédagogie au tempérament de chacun. Ça favorise l?épanouissement.pagebreak<strong>Interview Anne-Charlotte Bonnet pour <em>Télé 7 Jours</em></strong>

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France 3 diffuse ce soir La République des Enfants, téléfilm inspiré de faits réels, à partir de 20h35. Anne-Charlotte Bonnet, journaliste à Télé 7 Jours, nous en raconte un peu plus."Il y a eu beaucoup de communautés d’enfants, cachés pendant la guerre par des éducateurs, raconte le réalisateur Jacques Fansten. On y mettait souvent en pratique une éducation qui s’appuyait sur la méthode Freinet, pédagogue du début du siècle. Il avait créé une "éducation active", où les enfants se prennent en charge et la pédagogie s’invente avec eux. Après la guerre, certaines communautés ont reçu un agrément qui leur a permis de continuer, d’autres non, et les enfants se sont retrouvés à l’assistance publique."On connaissait Caroline Proust en flic d’acier dans la série Engrenages (Canal+). Ce soir, elle incarne une institutrice au grand coeur, qui crée une communauté d’orphelins durant la Seconde Guerre mondiale. Et rend hommage à ces petits acteurs qu’elle a trouvé… trop mignons !Qu’est-ce que cette "République des Enfants" ? Une communauté de gamins. Madeleine, mon personnage, et son mari Célestin (Jacques Bonnaffé), tous deux instituteurs, vivent dans une vieille ferme au fin fond du Vercors. Pendant la guerre, ils ont recueilli des enfants, Juifs, Espagnols ou fils et filles de résistants, dont les parents sont morts ou portés disparus. Communistes et idéalistes, ils mettent en œuvre une méthode d’éducation qui responsabilise les enfants. Les grands s’occupent ainsi des petits. Ces "Républiques" ont vraiment existé. C’est un film instructif – peu de gens connaissent ce pan de notre Histoire – et très émouvant. Les héros, ce sont les enfants, et je les ai trouvés excellents acteurs.L’ambiance sur le tournage évoquait-elle une colonie de vacances ?Pas sur le tournage. Les enfants étaient nombreux, 22 en tout, de 6 à 17 ans, mais très concentrés, nous n’avons connu aucun problème de discipline. Jacques Fansten, le réalisateur leur a longuement expliqué chaque scène. Ils se sont montrés très intéressés, posaient des questions, même les plus jeunes. Petite anecdote amusante, pour éviter la confusion, on s’appelait tous par les noms de nos personnages.Et hors tournage ?Pour le coup, c’était une vraie colonie, puisqu’ils étaient logés dans un centre aéré, supervisés par des animateurs, leurs parents n’étant pas sur place. Pendant un mois, ils ont donc baigné dans une ambiance similaire à celle que l’on voit à l’écran. A la fin, ils nous ont même fait la surprise de nous présenter un spectacle dans lequel ils ont interprété des sketches et récité des poèmes. Trop mignon ! Je me suis fait plein de copains. Il faut dire que j’ai eu la bonne idée de venir avec ma machine à churros, des beignets allongés vendus dans les fêtes foraines. J’ai fait un carton.Les enfants venaient-ils vous demander conseil ?Quand je pleurais, ils me demandaient comment je faisais. Je leur ai expliqué je me laissais traverser par la situation. J’ai peu de mérite, je m’émeus facilement.Appliquez-vous à vos jumelles, Lili et Alice, 10 ans (dont le père est Clovis Cornillac, ndlr), les méthodes d’éducation de Madeleine et Célestin ?J’essaie de les responsabiliser. Fille et petite-fille de profs et instituteurs, j’ai inscrit mes enfants à l’école laïque, tout en déplorant parfois qu’on applique à tous les élèves le même mode d’éducation. J’aime bien la méthode Montessori, qui adapte la pédagogie au tempérament de chacun. Ça favorise l’épanouissement.Interview Anne-Charlotte Bonnet pour Télé 7 Jours