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Cecil Stoughton (?)
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Robert Knudsen
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PHOTOS - Il n’y a pas de Kennedy heureux : les tragédies d'un clan ce soir sur France 3

Il n'y a pas de Kennedy heureux

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Ce soir à 20h35, <strong>France 3</strong> diffuse un numéro de <strong>Hors-série</strong> intitulé <strong><em>Il n?y a pas de Kennedy heureux. </em></strong>Raconté à hauteur d?enfant, Il n?y a pas de Kennedy heureux dévoile l?histoire intime et personnelle d?une des familles les plus célèbres et adulées du 20e siècle.Jamais famille n?a été autant filmée que celle des Kennedy. Des images de bonheur, de rire et d?insouciance comme celles qui illustrent le passionnant documentaire de <strong>Pascal Jeudy</strong>. On y voit des parents beaux, riches et célèbres avec, toujours, les enfants qui semblent fabriqués sur le même moule, promis au même bel avenir. Pour autant, il n?y a pas de Kennedy heureux.Cernée par la mort, cette dynastie toute-puissante a réussi à cacher ses lourds secrets de famille et ne préparait en rien ses enfants à affronter le réel. Joseph Kennedy, le patriarche, né à Boston en 1888, fut un manipulateur brillant, avide de pouvoir et d?argent. Nommé ambassadeur américain à Londres en août 1938, il fit très vite de ses neuf enfants les marionnettes de son ambition. Désavoué par le président Roosevelt pour avoir clamé <em>"il faut laisser Hitler faire ce qu?il veut. Pour les Etats-Unis, tout vaut mieux que la guerre"</em>, il laisse à ses fils le poids d?un destin inassouvi. Deux générations vont en payer le prix. Joe Junior, le fils aîné, est le premier à mourir dans l?explosion de son avion en 1944. John devient l?héritier. Dilettante et coureur de jupons, il se destinait au journalisme plutôt qu?à diriger le monde. Sa victoire à la présidentielle le 8 novembre 1960 est aussi celle de son père, son "ventriloque" de l?ombre. À la Maison Blanche, les enfants Kennedy n?ont droit qu?à des parents de substitution : leurs "mademoiselles", des gouvernantes qui n?apparaissent jamais sur la moindre photo, et leurs gardes du corps. Caroline et John-John, ceux de John et Jackie, David, Robert et leurs neuf frères et s?urs, ceux de Bobby et Ethel, ont traversé leur enfance sans que jamais personne ne réponde à leurs questions. Ils ne sauront rien de la mort de leur tante, Katleen, en 1944, dans un accident d?avion, reniée par ses parents pour avoir épousé un homme divorcé. Pas plus de la lobotomisation de leur autre tante, Rose Marie, programmée à 20 ans par leur grand-père. Cloîtrée dans un couvent, elle s?y éteindra en 2005 sans que les Américains aient connaissance de son existence. Les petits Kennedy ont passé leur enfance à enterrer les leurs et à fermer les yeux pour ne pas voir la peine de leurs parents. La mort rôde mais reste tabou. De l?assassinat de JFK à Dallas le 22 novembre 1963, on ne parle pas. Ni de celui de son frère Bobby le 5 juin 1968. Les fils n?ont alors plus aucune raison de chercher à être de bons garçons. Robert s?étourdira dans la drogue, William sera accusé de viol, Mickaël se tuera dans un accident de ski, David mourra d?une overdose. Quant à John-John, le fils du Président, il périra lui aussi dans un accident d?avion. Une génération condamnée à tutoyer la mort et à porter le poids d?un destin funeste. Emmanuelle Touraine, journaliste à Télé 7 jours <strong>3 questions à Gérard Miller</strong><strong>Sur quoi vous êtes-vous appuyé pour écrire votre commentaire ?</strong>Gérard Miller : Sur une documentation et une littérature abondantes. Toute personne qui a côtoyé cette famille a écrit. La famille la plus médiatisée du monde a caché ses morts encombrants. Elle est tellement convaincue de son destin qu?elle nie la mort. Hors, c?est la question qui intrigue le plus les enfants. On ne leur répond jamais.<strong>Passionnant pour le psychanalyste que vous êtes !</strong>Les Kennedy, c?est l?Iliade et l?Odyssée. La question est : peut-on échapper à son destin ?<strong>Bientôt la série?</strong>Début 2011, la chaîne américaine History Channel diffusera The Kennedys, une série en huit épisodes d?une heure avec Katie Holmes (Madame Tom Cruise) dans le rôle de Jackie et Greg Kinnear dans celui de John.

Il n'y a pas de Kennedy heureux

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Il n'y a pas de Kennedy heureux

Ce soir à 20h35, France 3 diffuse un numéro de Hors-série intitulé Il n’y a pas de Kennedy heureux. Raconté à hauteur d’enfant, Il n’y a pas de Kennedy heureux dévoile l’histoire intime et personnelle d’une des familles les plus célèbres et adulées du 20e siècle.Jamais famille n’a été autant filmée que celle des Kennedy. Des images de bonheur, de rire et d’insouciance comme celles qui illustrent le passionnant documentaire de Pascal Jeudy. On y voit des parents beaux, riches et célèbres avec, toujours, les enfants qui semblent fabriqués sur le même moule, promis au même bel avenir. Pour autant, il n’y a pas de Kennedy heureux.Cernée par la mort, cette dynastie toute-puissante a réussi à cacher ses lourds secrets de famille et ne préparait en rien ses enfants à affronter le réel. Joseph Kennedy, le patriarche, né à Boston en 1888, fut un manipulateur brillant, avide de pouvoir et d’argent. Nommé ambassadeur américain à Londres en août 1938, il fit très vite de ses neuf enfants les marionnettes de son ambition. Désavoué par le président Roosevelt pour avoir clamé "il faut laisser Hitler faire ce qu’il veut. Pour les Etats-Unis, tout vaut mieux que la guerre", il laisse à ses fils le poids d’un destin inassouvi. Deux générations vont en payer le prix. Joe Junior, le fils aîné, est le premier à mourir dans l’explosion de son avion en 1944. John devient l’héritier. Dilettante et coureur de jupons, il se destinait au journalisme plutôt qu’à diriger le monde. Sa victoire à la présidentielle le 8 novembre 1960 est aussi celle de son père, son "ventriloque" de l’ombre. À la Maison Blanche, les enfants Kennedy n’ont droit qu’à des parents de substitution : leurs "mademoiselles", des gouvernantes qui n’apparaissent jamais sur la moindre photo, et leurs gardes du corps. Caroline et John-John, ceux de John et Jackie, David, Robert et leurs neuf frères et sœurs, ceux de Bobby et Ethel, ont traversé leur enfance sans que jamais personne ne réponde à leurs questions. Ils ne sauront rien de la mort de leur tante, Katleen, en 1944, dans un accident d’avion, reniée par ses parents pour avoir épousé un homme divorcé. Pas plus de la lobotomisation de leur autre tante, Rose Marie, programmée à 20 ans par leur grand-père. Cloîtrée dans un couvent, elle s’y éteindra en 2005 sans que les Américains aient connaissance de son existence. Les petits Kennedy ont passé leur enfance à enterrer les leurs et à fermer les yeux pour ne pas voir la peine de leurs parents. La mort rôde mais reste tabou. De l’assassinat de JFK à Dallas le 22 novembre 1963, on ne parle pas. Ni de celui de son frère Bobby le 5 juin 1968. Les fils n’ont alors plus aucune raison de chercher à être de bons garçons. Robert s’étourdira dans la drogue, William sera accusé de viol, Mickaël se tuera dans un accident de ski, David mourra d’une overdose. Quant à John-John, le fils du Président, il périra lui aussi dans un accident d’avion. Une génération condamnée à tutoyer la mort et à porter le poids d’un destin funeste. Emmanuelle Touraine, journaliste à Télé 7 jours 3 questions à Gérard MillerSur quoi vous êtes-vous appuyé pour écrire votre commentaire ?Gérard Miller : Sur une documentation et une littérature abondantes. Toute personne qui a côtoyé cette famille a écrit. La famille la plus médiatisée du monde a caché ses morts encombrants. Elle est tellement convaincue de son destin qu’elle nie la mort. Hors, c’est la question qui intrigue le plus les enfants. On ne leur répond jamais.Passionnant pour le psychanalyste que vous êtes !Les Kennedy, c’est l’Iliade et l’Odyssée. La question est : peut-on échapper à son destin ?Bientôt la série…Début 2011, la chaîne américaine History Channel diffusera The Kennedys, une série en huit épisodes d’une heure avec Katie Holmes (Madame Tom Cruise) dans le rôle de Jackie et Greg Kinnear dans celui de John.