Olivier Minne fera sa rentrée début 2012 sur Gulli aux commandes d’un divertissement baptisé Ma Famille déchire. Contacté par Première.fr, il s’est confié sur sa nouvelle émission de talent show et a réagi aux bonnes audiences réalisées cet été par Fort Boyard.

Olivier Minne fera sa rentrée début 2012 sur Gulli aux commandes d’un divertissement baptisé Ma Famille déchire. Contacté par Première.fr, il s’est confié sur sa nouvelle émission de talent show et a réagi aux bonnes audiences réalisées cet été par Fort Boyard.Parlez nous un peu de Ma Famille déchire, votre nouvelle émission sur Gulli. Le concept c’est ce qu’on appelle en termes génériques un talent show. L’idée c’est de réunir des familles pour qu'elles nous proposent des numéros autres que ceux présents lors des spectacles de fin d'année dans les écoles. C’est vraiment quelque chose de travaillé, de répété, de pensé. Elles feront un numéro quasiment professionnel sur scène. Ces prestations familiales ne seront pas jugées mais plutôt appréciées par le public présent dans le studio. Ce que j'aime dans cette émission c'est qu'il n'y a pas d'exclusions. J’entends par là qu’ on garde au fur et à mesure les meilleurs. Il y a une sélection qui s’opère à travers des données qualitatives mais on ne demande pas au public de juger contre, mais de juger pour, donc tout reste toujours positif du début à la fin. Ce qui est vraiment intéressant dans ce programme c’est que les candidats ne sont pas seulement des adolescents, des enfants ou des adultes mais c’est l’ensemble de la famille qui va participer à chaque fois à cette exhibition. Ma famille déchire, c’est vraiment un programme familial.Pourquoi avoir accepté ce programme ?Moi j’aime bien l’idée des programmes intergénérationnels. On a l’habitude de dire que les jeunes regardent leur télé de leur côté, et les parents et les grands-parents de leur côté. Ici tout d’un coup on réunit dans un programme différentes générations. Partir sur l’idée d’une émission généraliste m’a parlé parce que je viens de là. J’ai commencé sur Antenne 2, aujourd’hui France 2 qui est une chaîne généraliste et j’aime bien l’idée de réunir les gens quelques soient leurs âges. Donc cette nouvelle émission m’a excitée. De plus, l’idée de faire une émission dans laquelle tout le monde participe à l’élaboration d’un numéro, je trouve ça excitant . Dans cette émission les participants ne sont pas uniquement des familles qui viendraient pour exprimer des problèmes ou des soucis existant en leur sein. On est dans quelque chose de joyeux, de positif. C'est une émission d’échange avec une dose de solidarité. J’aime beaucoup cette idée là.Après une saison 2010 de Fort Boyard en demi-teinte, que ressentez-vous face au succès retrouvé cet été par l'émission de France 2 ?Je suis content bien sûr pour le programme car c’est une émission à laquelle je tiens. Je la présente depuis maintenant 9 ans et j’y suis très attaché. Mais je suis également ravi pour les équipes. Il y a quand même plus de 120 personnes qui travaillent sur cette émission et cette année – comme les années précédentes d'ailleurs- ils n’ont pas compté leur temps et leur énergie pour tout faire afin que cette saison soit surprenante et différente. Je suis donc très heureux que tous les efforts consentis et toutes les longues heures de travail parfois pénibles aient été couronnés de succès par le fait que les téléspectateurs aient adhéré à cette nouvelle formule, même si cette nouvelle formule n'en est pas vraiment une car on est revenu à plusieurs fondamentaux du jeu.Vous avez déclaré en juillet dernier à Première.fr : "Je travaille également sur des idées de propositions d’émissions spéciales qui pourraient d’ailleurs intéresser France 2". Est-ce que vous avez déjà proposé des projets ou pas encore ? Je réfléchis entre autres à une pièce de théâtre pour eux pour l’année prochaine. On est en train de discuter de ce projet avec la chaîne.  Je travaille également sur une ou deux fictions en coproduction. Rien n’est totalement finalisé concernant ces projets. Je propose des choses et ils disposent. On verra bien si ils en disposeront ou pas. Il n’y a aucune garantie.Pauline Hohoadji