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C’est demain, samedi 2 juillet, que débute la nouvelle saison de Fort Boyard sur France 2. La 9ème à la présentation pour Olivier Minne ! Premiere.fr a contacté le présentateur pour évoquer avec lui les nouveautés de la saison de Fort Boyard mais aussi son avenir à la télévision.

C’est demain, samedi 2 juillet, que débute la nouvelle saison de Fort Boyard sur France 2. La 9ème à la présentation pour Olivier Minne ! Premiere.fr a contacté le présentateur pour évoquer avec lui les nouveautés de la saison de Fort Boyard mais aussi son avenir à la télévision. Quelles sont les forces de cette nouvelle saison de Fort Boyard selon vous ?Dans ce qui a été remanié cette année, c’est le retour de Fort Boyard comme grand divertissement  familial. L’an dernier, l’émission reposait plus sur une tension, un suspense. Cette année, on revient sur les fondamentaux : l’émotion, l’humour mais aussi jouer à se faire peur. Pendant deux heures, on va s’amuser.Le retour des célébrités cela fait partie de ces fondamentaux ?La présence des célébrités permet de jouer plus sur l’aspect divertissement. Les candidats anonymes ne sont pas habitués aux caméras, surtout dans un cadre comme le Fort. Ils ont une tension qui ne les autorise pas à partir sur un axe de "déconne". Avec les célébrités, c’est plus facile d’avoir un rapport de camaraderie, surtout que j’en connais certains !Parmi les nouveautés, quelle est l’épreuve qui va le plus marquer les téléspectateurs ?Celle de la cellule interactive. C’est la première fois que l’environnement est technologique. La cellule comporte des écrans tactiles qui réagissent aux mouvements du candidat. Cela va étonner les téléspectateurs, tout en restant dans l’esprit du Fort. Cette année, il y a également des épreuves qui ont été redécorées, pour emmener le téléspectateur dans un univers à part : la jungle, la forêt… Alors qu’avant, les cellules avaient toujours un fond de pierre.C’est la 9e année consécutive que vous présentez Fort Boyard. Vous ne sentez pas de lassitude ?Il n’y a aucune lassitude. Sûrement parce que le tournage se déroule sur une période courte. Et chaque année, il y a de nouveaux défis, de nouvelles épreuves.Vous savez déjà si vous présenterez une 10e saison ?Je n’ai aucune garantie. Je ne sais pas si France 2 voudra que je continue ou pas. Ce sera à eux de décider. Pour le moment, je serais partant parce que je ne me sens pas essoufflé et que je prends toujours du plaisir à animer cette émission.Vous faites partie des visages emblématiques de France Télévisions, et pourtant on ne vous voit pas beaucoup à l’antenne. Quelle en est la raison ?Je ne sais pas si je suis un visage emblématique de la chaîne, mais en tous cas il n’y a pas de place pour moi sur France 2. C’est ce que l’on m’a dit.Qui vous a dit ça ?Claude-Yves Robin (directeur général de France 2, ndlr).Et il vous a donné une explication ?Non, je n’ai pas eu d’explication. Je sais juste que je n’ai pas de projet sur la chaîne à la rentrée.Cela vous fait regretter d’avoir privilégié France 2 à France 3 lorsque vous avez dû faire un choix ?Non, parce que je savais que j’allais me retrouver dans une impasse sur France 3, parce que les émissions que j’animais étaient confiées à d’autres animateurs…A l’époque, vous disiez choisir France 2 en raison de "l’envie marquée du directeur de l’antenne de travailler avec [vous] n’autorisait plus une seule hésitation". Qu’est-ce qui a changé depuis ?Oui, le directeur d’antenne m’avait dit ça, mais depuis, ils n’ont pas trouvé de place pour moi, ou n’en n’ont pas eu l’envie… Je ne sais pas…Vous pourriez aller sur une autre chaîne ?On verra bien ce qui va se passer dans les mois à venir. On ne peut pas obliger les gens à avoir envie de travailler avec vous. Je suis mon petit bonhomme de chemin, je continue à écrire mon documentaire sur Louis Jourdan et un livre sur sa vie et son parcours professionnel. Je travaille également sur des idées de propositions d’émissions spéciales qui pourraient d’ailleurs intéresser France 2. On verra bien.On vous sent comme résigné…Je ne suis pas fataliste, mais cela fait 26 ans que je travaille à la télévision. Ca m’était déjà arrivé en 98, quand j’avais été mis de côté, avant de revenir à l’antenne en 2000 dans Les Ecrans du savoir sur La Cinquième, avec Elizabeth Tchoungui. Puis, j’étais revenu sur France 2 en 2003. Avec France Télévisions, je connais le scénario ! C’est le reste de la distribution qui a changé, mais je connais ça.Pour revenir à Fort Boyard, avez-vous un objectif d’audience pour cette nouvelle saison ?Moi, je n’ai pas d’objectifs d’audience, mais j’espère que le programme sera vu. Je n’ai pas l’impression que France 2 mette de pression sur les primes… L’an dernier Fort Boyard faisait autour de 13% de part d’audience, et ces derniers temps, les primes sur France 2 ont fait environ 13% et ont été reconduits, alors… Je ne me mets pas de pression. Si les audiences s’écroulent, ça voudra dire que l’émission ne répond plus aux attentes des téléspectateurs. Mais on aura tout fait pour proposer un bon divertissement, maintenant, c’est au téléspectateur d’en disposer.Par Christelle Devesa