La demande d'extradition du cinéaste de la Pologne vers les Etats-Unis a définitivement été refusée.
Roman Polanski est soulagé.
La Cour suprême polonaise a définitivement refusé son extradition vers États-Unis le mardi 6 décembre, mettant fin à une procédure entamée en 2014. Le cinéaste franco-polonais est poursuivi par la justice américaine pour le viol d'une adolescente de 13 ans remontant à 1977. S'il n'a jamais remis les pieds sur le sol américain, le réalisateur de Chinatown et du Bal des Vampires ne pouvait plus non plus se rendre dans son pays d'origine, de crainte d'être transféré aux autorités de l'Oncle Sam.
"Enfin je pourrai me sentir en sécurité dans mon propre pays, je pourrai aller tranquillement à Salwator sur la tombe de mon père ou sur celle d'Andrzej Wajda, mon ami", s'est réjoui le cinéaste de 83 ans, au micro de la chaîne polonaise TVN24. Installé à Paris, où il vit avec Emmanuelle Seigner et leurs deux enfants, Roman Polanski n'avait pas pu assister aux obsèques du réalisateur en octobre dernier.
"Je me réjouis surtout que cette affaire soit définitivement close. Je regrette seulement d'avoir eu à l'attendre si longtemps", a conclu le réalisateur qui s'est enfui des États-Unis après avoir été libéré sous caution mais avant l'annonce du verdict de son procès pour viol sur mineure, pour lequel il avait plaidé coupable.
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