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PHOTOS - Marion Cotillard tourmentée : "Il m'est difficile de vivre avec"

Marion Cotillard tourmentée : "Il m'est difficile de vivre avec"

Marion Cotillard, à l'avant première de Deux Jours Une Nuit, à Londres le 7 août dernier

Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne, Fabrizio Rongione et Marion Cotillard pour la montée des marches de Deux Jours Une Nuit au Festival de Cannes 2014

Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne et Marion Cotillard au photocall de Deux Jours Une Nuit au Festival de Cannes 2014

Marion Cotillard tourmentée évoque son métier d'actrice et ses personnages : "Il m'est difficile de vivre avec"

Marion Cotillard et les frères Dardenne, à l'avant première de Deux Jours, Une Nuit, à Londres le 7 août dernier

Marion Cotillard tourmentée évoque son métier d'actrice et ses personnages : "Il m'est difficile de vivre avec"

Marion Cotillard, à l'avant première de Deux Jours, Une Nuit, à Londres le 7 août dernier

L'actrice française Marion Cotillard, actuellement en pleine promotion au Royaume-Uni de son dernier film, Deux Jours, Une Nuit des frères Dardenne, s'est penchée sur son métier d'actrice.Interviewée ce dimanche par le Daily Telegraph, Marion Cotillard a évoqué avec sincérité sa relation tourmentée avec les personnages qu'elle incarne à l'écran : "Je suis touchée par les personnages que je joue et parfois il m'est difficile de vivre avec eux".Des mots forts qui ne sont pas sans rappeler la dernière confession de l'actrice de 38 ans au sujet du film La Môme. Dans un récent portrait publié par le journal britannique The Guardian, l'actrice racontait comment le fantôme de Edith Piaf avait continué de la hanter, bien après le tournage du film d'Olivier Dahan pour lequel elle a reçu l'Oscar de la Meilleure Actrice. Marion Cotillard reconnaissait même avoir eu recours à l'exorcisme pour se défaire de l'emprise du fantôme de la chanteuse décédée.Dans ce nouvel entretien avec la presse britannique, l'actrice française confirme bien "avoir eu un problème pour quit­ter le person­nage" : "Je n'ai pas compris pourquoi je n'y arrivais pas, j'avais honte de ne pas être capable de retourner à ma vie. J'allais à un dîner et avant d'arriver, je me rendais compte que c'était à proximité de là où elle avait vécu. Beaucoup de choses comme ça. J'avais l'impression d'être liée à elle d'une façon qui n'était pas saine pour moi", explique-t-elle.Pour le long-métrage de Jean-Pierre et Luc Dardenne, la compagne de Guillaume Canet s'est glissée dans la peau d'un autre personnage tourmentée : Sandra, une ouvrière mena­cée de perdre son travail : "J’avais besoin de savoir à quoi ressem­blait sa vie quand elle avait été au sommet de la dépres­sion, comment cela avait affecté sa rela­tion avec son mari, avec ses enfants. Je lui ai inventé un frère et j’ai construit toute une histoire entre eux, alors que cela n’était pas du tout dans le film".Mais même si Marion Cotillard semble mettre un point d'honneur à ne choisir que des rôles compliqués, anxieux et tourmentés, elle avoue que son investissement pour ses personnages a désormais des limites : "Entrer dans les rôles fait partie du proces­sus, mais en sortir aussi. Je veux aller aussi loin que je peux, mais de façon à ce que je puisse en reve­nir. Je ne peux plus m'enfermer dans un autre monde comme ça. Je ne veux pas que ça affecte mon fils".L'histoire de Deux Jours, Une Nuit : Sandra, aidée par son mari, n'a qu'un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime de 1 000 euros pour qu'elle puisse garder son travail.La bande-annonce de Deux Jours, Une Nuit, des frères Dardenne, sortie en salles le 21 mai dernier : MC