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Alors qu'il a été pressenti pour devenir le premier James Bond noir, qu'il cartonne sur petit (Luther) comme grand écran (Prometheus, Pacific Rim), Idris Elba a traversé des périodes de galère avant d'entrevoir le succès.A son arrivée aux États-Unis, il y a presque 20 ans déjà, l'acteur britannique a connu des fins de mois difficiles, luttant pour décrocher des rôles. Une période de débrouille et de petits boulots, pas toujours légaux, qu'il évoque dans le dernier numéro du GQ américain."Je trainais avec les chats errants. Ce que je veux dire, c'est que j'étais DJ mais que je vendais aussi des sachets d'herbe. Je faisais mon job. Je n'avais pas le choix. Je sais que ça sonne tiré par les cheveux mais c'est la vérité", confie celui qui a été révélé par le rôle de Russell "Stinger" Bell dans la série géniale The Wire."Tous ces acteurs noirs, ils m'ont connu en tant que videur", raconte Idris Elba, qui se souvient de l'époque où il officiait à la porte d'un comedy club baptisé Carolines.Après un mariage malheureux, il a même connu la rue, comptant sur l'hospitalité de ses amis et sur son vieux van, un Chevrolet Astro : "Quand nous avons divorcé, j'ai dû squatter sur des canapés à droite à gauche et je me garais au hasard quelque part dans Jersey City et je passais la nuit là."Une jolie success-story !