Pathé

A l'occasion de sa première diffusion en clair, ce soir sur M6, nous republions notre critique.

L'Histoire de Pourquoi j’ai pas mangé mon père : L’histoire trépidante d’Édouard, fils aîné du roi des simiens, qui, considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit loin d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir. Généreux, il veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité… celle où on ne mange pas son père.

Pourquoi j'ai pas mangé mon père : l'histoire d'un film qui a pris un quart de siècle

La critique de Première : Edouard, fils aîné du roi Simien rejeté par sa tribu à sa naissance, a grandi loin des siens. Trop petit et handicapé d’un bras, il compense en ingéniosité ce qu’il ne peut accomplir grâce au physique et va découvrir la bipédie, le feu, la chasse, l’amour… Le premier film de Jamel est un projet vieux d’un quart de siècle, adaptation d’un petit bouquin de Roy Lewis à la portée universelle sur lequel le comique français est arrivé il y a sept ans et qu’il a fini par porter sur ses épaules. Qu’il a réussi, même, à transformer en récit autobiographique. Filmé en motion capture, ambitieux et techniquement assez abouti, Pourquoi j’ai pas mangé mon père est entièrement bouffé par l’acteur-réalisateur, qui ne laisse aucune place aux seconds rôles ou bien les cantonne à des imitations grotesques (le singe inspiré de Louis de Funès est carrément embarrassant) et fait le show comme sur la scène du Comedy Club, un soir où il ne serait pas très en forme. Le scénario est bancal, les vannes paresseuses, le rythme pas tenu : pas sûr que le nom et l’aura de Jamel suffisent à faire de cette comédie familiale le grand divertissement rassembleur qu’il se doit d’être pour rentabiliser son budget faramineux.

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Bande-annonce :