Le compte à rebours est arrêté et la bombe vient d'exploser. Les premières critiques américaines de Terminator Genisys viennent d'être lâchées sur le monde comme les machines de mort de Skynet... Bon, calmons-nous un peu. Le cinquième film de la saga se veut un reboot de la franchise- avec Arnold Schwarzenegger en cyborg devenu protecteur de Sarah Connor (Emilia Clarke), mère du futur leader de la Résistance humaine face aux machines Notre critique sera en ligne le 29 juin à 00h01 précises. Et on est plutôt confiants :>>>Pourquoi Terminator Genisys pourrait être un bon filmMais pas les Américains, qui se sont fait un plaisir d'aligner au gros calibre Genisys. "Un spectacle ridicule et plutôt déprimant", balance Variety. "C'est le produit parfait de son époque et de son origine, qui reflète parfaitement l'économie impitoyable de l'industrie [cinéma] en général et de la franchise en particulier. La franchise Terminator est devenue son propre Skynet en pire -un monument auto-régénérant qui reproduit sans cesse les mêmes vieux moments excitants dans des versions plus modernes et plus sexy, et qui baise [sic] allégrement son propre passé pour assurer sa survie. Ce n'est pas obsolète, mais mon Dieu ! ce que c'est futile."Chez The Hollywood Reporter, on estime que le film souffre de son classement "déconseillé aux moins de 13 ans" (PG-13) : "les scènes d'action sont des resucées, très diluées, ressemblent à du boulot de série et sont vidées de toute créativité visuelle", estime le critique. "Le film se traîne, souvent avec difficulté ; on ne sent pas de scénario méticuleusement travaillé, construit et mis en forme par des dramaturges attentifs. Visuellement, on a déjà vu ces images, ou de semblables, tellement de fois auparavant, et la musique souligne cette monotonie frappante.">>> Terminator : l'histoire secrète de la naissance d'une saga culte"Ce qu'il y a de moins inspiré dans Genisys, c'est la façon dont un cinquième film n'arrive pas à améliorer les quatre premiers films, ou à s'étendre au-delà de leurs univers, car son but n'est que de mettre en place un sixième film, puis un septième, et plus encore peut-être", estime The Wrap. "Dans le Terminator de 1984, les machines revenaient du futur pour éliminer l'humanité ; avec Terminator Genisys une franchise revient du passé pour noyer le cinéma estival.">>> Pourquoi Terminator est toujours un chef-d'oeuvre, 30 ans aprèsCôté positif, Screen Daily a apprécié le spectacle. Terminator Genisys "sabote notre perception des personnages principaux de la franchise, sourit à sa propre insolence et nous offre un vrai film Terminator, prenant et intense... Le film ne cherche pas à être un grand film d'action hyper précis. Mais la meilleure attraction de Genisys reste Schwarzenegger. La façon dont les auteurs du film ont réussi d'une façon inventive et un peu désespérée à expliquer comment l'acteur de 67 ans peut encore jouer un androïde censé ne jamais vieillir. Schwarzenegger est toujours parfait pour jouer un homme de métal, mais ses cheveux gris et ses rides provoquent une émotion indéniable, prouvant qu'aucune machine (ni aucune franchise ou star hollywoodienne) n'est indestructible." Pour vous faire votre propre avis, Terminator Genisys sera en salles françaises le 1er juillet prochain. N'oubliez pas que James Cameron lui-même adore le film :>>> James Cameron : "Si vous avez aimé les premiers Terminator, vous allez adorer Terminator Genisys"Bande-annonce :
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Terminator Genisys : les premières critiques sont tombées
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