Les Chevaliers du Zodiaque
Sony

Ou comment le manga de Masami Kurumada est devenu "une bouillie fade, bruyante, sans voix et sans substance."

La princesse Athéna et son plus fidèle protecteur, Seiya, ont désormais droit à une version en live action. Les Chevaliers du Zodiaque débarque aujourd'hui au cinéma, avec Mackenyu, fils de la légende Sonny Chiba, dans l'armure de Pégase. Mais après les nombreuses adaptations ratées de manga en live action (Dragon Ball Evolution a traumatisé toute une génération), faut-il vraiment attendre quelque chose de ces Chevaliers du Zodiaque ? Si l'on en croit la presse américaine, la réponse est cinglante : c'est non !

Les Chevaliers du Zodiaque
Sony Pictures

Le Los Angeles Times prévient d'abord les fans de l'animé et du manga original : "Ce film ne satisfera ni les attentes de la base de fans, qui voudrait une adaptation qui rende hommage fidèlement et jusqu'à l'os aux héros de leur enfance. Mais il ne satisfera pas non plus les étrangers à Saint Seiya, qui ne comprendront pas pourquoi cette histoire de courage aveugle face à des obstacles insurmontables a inspiré une telle dévotion pendant des décennies."

Polygon confirme et juge que ces Knights of the Zodiac "éviscère" la franchise d'animé bien-aimée "pour faire un film inutile" (...) Les séquences d'action inoffensives ne laissent aucun impact, et ce qui était autrefois une histoire captivante sur les mythes grecs a été rétrogradé en une bataille clichée entre la technologie et la foi/la magie."

Les Chevaliers du Zodiaque
Sony

IGN est encore plus cinglant et juge que "le manga originel de Masami Kurumada a été transformé en une bouillie fade, bruyante, sans voix et sans substance." (...) "Le film Les Chevaliers du Zodiaques ne parvient pas à inspirer suffisamment d'excitation pour répondre à la perspective de futures suites, avec ses effets visuels ternes et sa narration maladroite."

Paste Magazine a une manière assez marrante de résumer le ratage : "Bien que certaines de ces prémisses semblent assez bien senties, la manière la plus simple de résumer la platitude de cette version, c'est de dire à quel point ça ressemble à la pire fiction YA (Young Adult) américaine à base de fantaisy des années post-Twilight. Cette coproduction en live-action commence comme un film coloré de Paul W.S. Anderson qui réaliserait une imitation cosmique des X-Men, avant de tomber rapidement à court d'inspiration. Bien que son histoire soit étrangement alambiquée, le vrai problème est le cul-de-sac sans imagination où ces circonvolutions se produisent."