Margot Robbie en cinq rôles
DR
Moi, Tonya
Mars Films
Le Loup de Wall Street Margot Robbie
Metropolitan FilmExport
Marie Stuart, reine d'Écosse
Focus Features
Birds of Prey
Warner Bros
Margot Robbie Once Upon a Time in Hollywood
Sony Pictures
Margot Robbie en cinq rôles
Moi, Tonya
Le Loup de Wall Street Margot Robbie
Marie Stuart, reine d'Écosse
Birds of Prey
Margot Robbie Once Upon a Time in Hollywood

Tonya Harding, Moi, Tonya (2018)

La performance sans forcer. Elle incarne une patineuse artistique qui organise l’agression à la matraque de sa concurrente directe et navigue malicieusement entre beauferie façon Bidochon et grâce absolue. Sa première nomination à l’Oscar.

Naomi Lapaglia, Le Loup de Wall Street (2013)

Sous l’œil espiègle de Scorsese, Margot Robbie s’invente bombe sexuelle et met DiCaprio à genoux : « Maman en a vraiment plus qu’assez de porter des petites culottes. » Le trouble qui se lit sur le visage de son partenaire de jeu à ce moment-là ne peut être feint.

Élisabeth Ire, Marie Stuart, reine d'Écosse (2019)

Grimée et sapée comme jamais, elle est méconnaissable en Élisabeth Ire, reine bouffée par la variole. Son face-à-face avec Saoirse Ronan est hélas desservi par des dialogues un peu faiblards, mais Margot Robbie trouve ici un vrai beau rôle à sa hauteur.

Harley Quinn, Birds of Prey (2020)

Elle n’a pas besoin du Joker pour briller. En Harley Quinn, Margot Robbie propose une vision complètement originale et démente qu’elle reprend dans Birds of Prey, spin-off de Suicide Squad – LE film d’Harley Quinn. Explosif, féministe, elle est la chef de file d’un gang de super-vilaine et réalise elle-même la quasi-totalité de ses cascades !

Parmi le casting cinq étoiles dont est composé le dernier long-métrage de Tarantino, Margot Robbie incarne une autre tête blonde du cinéma, l’illustre Sharon Tate. Gracieuse et rayonnante, elle a la touche d’innocence dans cette fresque colorée du Summer of Love remuée par une révolution sociale, culturelle et sanglante…

Arte diffusera ce soir sur Arte Moi Tonya.

"J’emmerde les juges." Exquis mélange de biopic et de comédie trash, Moi, Tonya revient sur une affaire qui a secoué le monde du sport et marqué la culture populaire des années 90. Tonya Harding, première patineuse américaine à réaliser un triple Axel – une des figures les plus difficiles dans le domaine – est accusée d’avoir blessé avec une barre de fer Nancy Kerrigan, son adversaire lors des Jeux Olympiques de 1994. Une histoire vraie, mais si surréaliste que Margot Robbie était persuadée qu’il s’agissait d’une fiction avant d’avoir complément terminé de lire le scénario.

Au travers d’un esthétisme fardé des années 80 et une B.O qui envoie du lourd, Craig Gillepsie réalise un film franc et divertissant sur une femme que la vie a durement façonné, violentée par sa mère et son époux. Margot Robbie y interprète la patineuse, tandis qu’Allison Janney joue la matrone – une interprétation qui lui vaut de multiples récompenses, dont un Oscar.

Moi, Tonya est à voir ce soir à partir de 20h55 sur Arte.