Le Chat Potté 2 - La Dernière quête : une suite irrésistible [critique]

Le retour de la saga Shrek passe par le Chat Potté. On n’y croyait pas une seconde, et pourtant cette suite est un grand film d’action/aventure.

Netflix vient de mettre en ligne un excellent film d'animation : Le Chat Potté 2. Oui, la suite du spin-off de Shrek est une réussite, aussi bien sur le plan scénaristique que visuel, tant il propose d'idées à la seconde.

Nous repartageons notre critique, initialement publiée fin 2022 pour sa sortie au cinéma, entrecoupée d'interviews de ses créateurs.

Commençons par une bonne nouvelle : la franchise Shrek n’est pas morte, elle était simplement endormie. Et c’est donc le Chat Potté, dont la dernière apparition sur grand écran remonte à onze ans, qui est chargé de la réveiller. Et ce sera plus qu’une délicate tape sur l’épaule, parlons plutôt d’une vraie secousse.

La Dernière Quête, suite inespérée et inattendue, met le héros à coussinets face à sa propre mortalité : il a épuisé huit de ses neuf vies et est poursuivi par un loup sanguinaire bien décidé à lui faire la peau. Le temps est venu pour le Chat Potté de raccrocher la cape et l’épée et de végéter chez une vielle dame qui héberge déjà un nombre incalculable de chats errants. Mais la redoutable Boucles D’Or et son gang des Trois Ours débarquent soudainement, le forçant à délaisser la litière qu’il venait d’apprendre à utiliser pour se mettre sur la piste d’une mythique étoile, capable de réaliser n'importe quel souhait…

Visuellement ébouriffant (on croirait voir une peinture impressionniste prendre vie) et à rebours du photo-réalisme de Shrek, Le Chat Potté : La Dernière Quête est un film d’action/aventure à hauteur d’homme - enfin, de chat - mené tambour battant, qui épouse les clichés du conte de fées pour mieux les transfigurer. Le réalisateur Joel Crawford (Les Croods 2) emprunte autant à la noirceur des récits des frères Grimm qu’au sens du cadre de Leone ou Kurosawa. Un shoot de cinéma surexcitant, et le grand divertissement d’animation dont on n’osait plus rêver.

Bande-annonce :