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Sony Pictures

“C’est la tout première que l’on a imaginée”, explique le co-réalisateur Joaquim Dos Santos.

Quatre ans. Il s’en passe des choses en quatre ans. 2019 : le mot “coronavirus” nous était inconnu, Notre-Dame était parfaitement sur pieds et les gilets jaunes occupaient tous les rond-points de France. Et c’est au même moment que les premiers traits d’une séquence de Spider-Man : Across the Spider-Verse se sont formés. Ils inauguraient alors le plus long processus de création du film. 

“C’était la première séquence que l’on a imaginée, mais également la dernière à être bouclée. On a travaillé dessus pendant les quatre ans de production”, a expliqué le co-réalisateur Joaquim Dos Santos à Collider.

Pour ceux qui ont vu le film, elle sera plutôt facile à deviner. Il s’agit de la scène d’action au Guggenheim, durant laquelle Miles Morales se fait poursuivre par une armée d’autres Spider-man. Vu le nombre de personnages à l’écran, pas étonnant qu’elle ait été la plus fastidieuse à réaliser. 


Spider-Man : Across the Spider-Verse : “Spider-Man est un personnage qui appartient à son public”

Ce travail monstrueux reflète bien le temps nécessaire pour boucler un film d’animation de 2h30 mélangeant six styles d’animation différents. Ni en 2D, ni en 3D, Spider Man : Across the Spider-Verse bouscule les codes de l’animation et impose une esthétique ambitieuse, où chaque dimension a sa propre signature.

“Si on calcule toutes les heures de travail simultanées, ça revient à 792 heures, poursuit son co-créateur. Tout s’est déroulé en tandem, c’est comme ça qu’on crée ce genre de films. Et ça représente des milliers de personnes, c’est dingue”.

Par chance, nous n’aurons pas besoin d’attendre quatre ans de plus pour voir la suite ! La partie 2 est attendue pour avril 2024. 

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