Nicolas Bellet

Les deux actrices de A genoux les gars nous évoquent leur expérience singulière auprès du réalisateur Antoine Desrosières.

Il y a trois ans, elles dévoraient l’écran dans Haramiste, moyen métrage d’Antoine Desrosières –déjà- qui racontait le quotidien de deux post-adolescentes d’origine musulmane en lutte contre leurs désirs et contre les interdits. Re-belote avec A genoux les gars, vraie-fausse suite deHaramiste, dans lequel Souad Arsane et Inas Chanti reprennent les rôles de Yasmina et de Rim, deux soeurs d’aujourd’hui, joyeuses, effrontées et soumises à la tentation. Plus de voiles, ce sont désormais des jeunes femmes émancipées, confrontées à des jeux amoureux plus ou moins consentis. En l’absence de Rim, Yasmina se retrouve ainsi coincée entre son amoureux et celui de sa soeur auquel, après toute une série de quiproquos, elle va pratiquer une fellation. S’ensuivra un chantage à la sextape qui plongera Yasmina dans le doute et la détresse. En pleine période #MeToo, A genoux les gars interroge la notion de consentement avec culot, humour et vitalité.