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Les acteurs qui ont raté leur carrière

Vincent Perez

<em>Cyrano de Bergerac</em>, <em>Indochine</em>, <em>Fanfan</em>... <em>Vincent Perez</em> connaît un beau début de carrière et se retrouve vite de tous les projets. On le voit chez <em>Jean-Paul Rappeneau</em>, <em>Ettore Scola</em>, <em>Claude Pinoteau</em>, Régis Wargnier ou encore Patrice Chéreau. Cité plusieurs fois au César du meilleur acteur, il remporte le prix <em>Jean Gabin</em> (devenu Prix <em>Patrick Dewaere</em>), et gagne une stature. Pourtant, la suite n'est pas brillante. S'il tourne toujours beaucoup, peu de ses films restent dans les annales. A partir de la fin des années 1990, il s'égare dans des comédies mineures (<em>Épouse-moi</em>), des thrillers fantastiques ratés (<em>La Reine des damnés</em>) ou des mauvais remakes (<em>Fanfan la Tulipe</em>), s'accrochant à son image de séducteur romantique. Si on le croise encore régulièrement sur les écrans, c'est la plupart du temps dans des seconds rôles sans intérêt. Vincent Perez n'a pas su passer le cap de la maturité, et au lieu de devenir un des grands acteurs français, restera dans les esprits comme l'éternel jeune premier.Suivez le fil acteur sur le blog cinéma Voir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrière Les pires débuts de carrière Les icônes déchues d'Hollywood

Matthew Broderick

Enfant de la balle, <em>Matthew Broderick</em> débute très tôt sur les planches. Au cinéma, il décroche vite deux rôles marquants : celui du jeune hacker dans <em>Wargames</em> en 1983, puis de <em>Ferris Bueller</em> dans la comédie du même nom (1986) devenue culte. Son incarnation d'un héros de la guerre de Sécession dans <em>Glory</em> (1989) achève de l'imposer comme acteur de premier plan. Et après ? Plus grand chose. Au début des années 1990 il disparaît quasiment des écrans, se recyclant dans les voix de films d'animation (<em>Le Roi Lion</em>, <em>Bee movie</em>...). Malgré des retours réguliers, chez <em>Ben Stiller</em> en 1996 (<em>Disjoncté</em>), dans une adaptation d'<em>Inspecteur Gadget</em> (1999), ou dans le film de <em>Frank Oz</em> (<em>Et l'homme créa la femme</em>, 2004) aux côtés de <em>Nicole Kidman</em>, Matthew Broderick n'a plus jamais décroché un rôle d'envergure et semble être passé à côté d'une carrière pourtant prometteuse. Suivez le fil acteur sur le blog cinéma Voir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrière Les pires débuts de carrière Les icônes déchues d'Hollywood

Matt Dillon

A 20 ans, <em>Matt Dillon</em> est un des acteurs les plus prometteurs de sa génération à Hollywood. <em>Coppola</em> lui offre deux rôles importants, dans <em>Outsiders</em> et <em>Rusty James</em>, installant son image de bad boy qui lui collera longtemps à la peau. Il tourne avec <em>Arthur Penn</em> (<em>Target</em>), <em>Gus Van Sant</em> (<em>Drugstore Cowboy</em>, <em>Prête à tout</em>), ou <em>Cameron Crowe</em> (<em>Singles</em>) et s'affiche sur les murs des ados. Puis commence la lente descente. Pour se défaire de son image de beau gosse révolté, il varie les rôles dans quelques tentatives sympathiques, notamment avec les frères Farrelly dans <em>Mary à tout prix</em>, mais ne convainc plus, s'égarant même dans des nanars complets (<em>Employee of the Month</em>), des mauvais films noirs (<em>Divine mais dangereuse</em>), et des comédies ratées (<em>Toi et moi... et Dupree</em>). De la même génération que <em>Brad Pitt</em>, Matt Dillon est passé loin de son succès.Suivez le fil acteur sur le blog cinéma Voir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrière Les pires débuts de carrière Les icônes déchues d'Hollywood

Andy Garcia

Le jeune acteur originaire de Cuba est propulsé assez rapidement sur la scène mondiale grâce à <em>Brian De Palma</em> qui lui offre de faire équipe avec <em>Sean Connery</em> et <em>Kevin Costner</em> dans Les Incorruptibles (1987). <em>Coppola</em> le choisit ensuite pour le rôle très convoité de Vinnie dans Le Parrain 3 (1990), puis il fait équipe avec <em>Dustin Hoffman</em> dans le Héros malgré lui de <em>Stephen Frears</em> (1992). Ça partait bien. La suite des années 1990 ne confirmera pourtant pas le brillant début de carrière d'<em>Andy Garcia</em>, qui traverse le désert jusqu'à ce que <em>Soderbergh</em> l'associe à Ocean's Eleven et ses suites. Seul rôle vraiment notable de sa filmo pour toutes les années 2000.Suivez le fil acteur sur le blog cinéma Voir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrière Les pires débuts de carrière Les icônes déchues d'Hollywood

Mark Hamill

<em>Mark Hamill</em> est sans doute un cas à part. Héros d'un des films les plus cultes de toute l'histoire du cinéma, il a enchaîné les séries B ou mauvaises séries télé pour finalement se recycler dans le doublage de dessins animés et de jeux vidéo. Si un accident de voiture juste avant le tournage de L'Empire contre-attaque handicape un peu son jeu, le jeune Skywalker présente tous les signes de l'acteur qui n'a pas su gérer sa soudaine gloire. Après avoir incarné le Jedi que plusieurs générations ont rêvé d'être, Hamill n'a pas eu la carrière qu'il aurait dû avoir.Suivez le fil acteur sur le blog cinéma Voir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrière Les pires débuts de carrière Les icônes déchues d'Hollywood

Val Kilmer

Révélé par <em>Tony Scott</em> qui l'oppose à <em>Tom Cruise</em> dans <em>Top Gun</em>, <em>Val Kilmer</em> marque les esprits grâce à son interprétation plus vraie que nature de <em>Jim Morrison</em> dans <em>Les Doors</em> d'<em>Oliver Stone</em>. Cet acteur formé à la prestigieuse école Julliard se confond tellement avec le chanteur défunt, dont il interprète certaines chansons dans le film, que même les membres du groupe éprouvent des difficultés à les différencier. Il reprend ensuite le rôle de Batman dans le <em>Batman Forever</em> de <em>Joel Schumacher</em> et partage l'affiche très prestigieuse de <em>Heat</em> (<em>Michael Mann</em>) avec <em>Al Pacino</em> et <em>Robert De Niro</em>. Et puis plus rien. Il collectionne les mauvais choix au point de s'abonner, dans les années 2000, aux sorties direct to video.Suivez le fil acteur sur le blog cinéma Voir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrière Les pires débuts de carrière Les icônes déchues d'Hollywood

Eric Stoltz

L'histoire d'<em>Eric Stoltz</em> est celle d'un grand ratage. Contrairement aux autres acteurs de cette liste, il n'a jamais eu de début de carrière prometteur, il est dès le départ passé à côté. Il avait pourtant été choisi pour incarner Marty McFly dans Retour vers le futur, mais il fut viré après cinq semaines de tournage, <em>Spielberg</em> et <em>Zemeckis</em> jugeant sa performance trop sérieuse. Sa carrière n'a jamais démarré, et Stoltz est essentiellement resté célèbre pour cette occasion manquée.Suivez le fil acteur sur le blog cinéma Voir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrière Les pires débuts de carrière Les icônes déchues d'Hollywood  

Olivier Martinez

Lauréat du Prix <em>Jean Gabin</em> en 1993, et du César du meilleur espoir en 1994 pour <em>Un, deux, trois, soleil</em> (<em>Bertrand Blier</em>), <em>Olivier Martinez</em> devient vite la coqueluche du cinéma français. Il tourne avec <em>Beinex</em> (<em>IP5 : L'île aux pachydermes</em>, le dernier film d'<em>Yves Montand</em>), <em>Blier</em> (Un, deux, trois, soleil et <em>Mon homme</em>) et <em>Rappeneau</em> (<em>Le Hussard sur le toit</em>), avant de disparaître des écrans français. On le recroise en Espagne (chez <em>Bigas Luna</em>) ou aux Etats-Unis (<em>S.W.A.T. unité d'élite</em> de <em>Clark Johnson</em>, <em>Taking lives, destins violés</em> de <em>D.J. Caruso</em>), où sa french touch est appréciée, sans jamais égaler ses jeunes débuts. En France, tout le monde l'a oublié.Suivez le fil acteur sur le blog cinéma Voir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrière Les pires débuts de carrière Les icônes déchues d'Hollywood

Vincent Elbaz

Embarqué dans l'aventure <em>Péril jeune</em> de Cédric Kaplisch, <em>Vincent Elbaz</em> possède d'emblée un atout de poids pour bien démarrer sa carrière. Il est, dans la 2e moitié des années 1990, une des figures importantes de la comédie française, avec <em>Les Randonneurs</em> et, surtout le carton <em>La Verite Si Je Mens !</em>. Son atout supplémentaire qui finalement causera sa perte, c'est sa belle gueule, qui lui offre des rôles de séducteur dont il ne parvient pas à se sortir, même lorsqu'il tente de se diversifier dans les années 2000 - <em>Rue des plaisirs</em>, <em>Ma vie en l'air</em>, jusque dans <em>Le Dernier gang</em>, où il incarne un gangster certes, mais romantique.S'il a accepté de reprendre son rôle dans <em>La Vérité si je mens 3</em>, alors qu'il avait fait l'impasse sur le 2, c'est peut être parce qu'il n'a finalement jamais réussi à passer à autre chose.Suivez le fil acteur sur le blog cinéma Voir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrière Les pires débuts de carrière Les icônes déchues d'Hollywood

Samuel Le Bihan

En quelques films à la fin des années 1990, <em>Samuel Le Bihan</em> conquiert la reconnaissance critique et populaire : <em>Capitaine Conan</em> de <em>Tavernier</em>, pour lequel il est nommé aux César, <em>Vénus Beauté (Institut)</em> de <em>Tonie Marshall</em>, qui lui vaut le Prix <em>Jean Gabin</em>, et <em>Le Pacte des Loups</em> de <em>Christophe Gans</em>, qui consacre sa renommée publique. Il tourne aussi bien avec Régis Wargnier (<em>Une Femme française</em>) et <em>Laetitia Masson</em> (<em>A vendre</em>) qu'avec <em>Fabien Onteniente</em> (<em>Jet Set</em>). Puis tente sans grand succès une carrière internationale. S'il est toujours présent sur les écrans, c'est désormais au compte-goutte et essentiellement au second plan (<em>Mesrine</em>, <em>Disco</em>). Suivez le fil acteur sur le blog cinéma Voir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrière Les pires débuts de carrière Les icônes déchues d'Hollywood

Les frères Baldwin

Une mention spéciale à la fratrie Baldwin, dont l'histoire n'est qu'une suite de loupés et de frasques glauques. <em>daniel baldwin</em>, <em>alec baldwin</em>, <em>william baldwin</em> et <em>stephen baldwin</em> ont tous eu leur chance au cinéma, certains l'ont saisie plus sûrement que d'autres (Alec et William), mais en bout de course il n'en reste qu'un, sauvé par la télévision : Alec, miraculeusement ressuscité grâce à la série 30 Rock. Stephen et Daniel ont fini, bedonnants, dans l'émission de télé réalité Je suis une célébrité sortez-moi de là. Et William cachetonne au second plan dans quelques séries télé (Dirty Sexy Money, Gossip Girl). Suivez le fil acteur sur le blog cinémaVoir aussi : Les actrices qui ont raté leur carrièreLes pires débuts de carrièreLes icônes déchues d'HollywoodVanina Arrighi de Casanova

Comme il n'y a pas de place pour tout le monde sur la ligne d'arrivée, nombre d'acteurs prometteurs à leurs débuts disparaissent en chemin, ou du moins ne tiennent pas leurs promesses. Après les actrices, petite sélection des acteurs dont on peut estimer qu'ils ont loupé leur carrière.