Toutes les critiques de Un Amour sans Fin

Les critiques de Première

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Dialogues insipides, musique mielleuse, jeunes acteurs au sourire forcé : cette romance à l’eau de rose, remake d’Un amour infini, de Franco Zeffirelli (1981), flirte longtemps avec le nanar. Pourtant, à force de premier degré et de rictus appuyés, un palpable sentiment de monstruosité se crée. On est d’abord frappé par l’ambiance quasi incestueuse qui règne dans la famille de la jeune héroïne et par le besoin maladif qu’éprouve son amant à se faire accepter dans ce cercle intime. On tremble ensuite face à la violence et l’amoralité du père, joué par Bruce Greenwood (aperçu en second rôle dans Flight ou Star Trek Into Darkness). Il vampirise totalement les autres personnages et exhibe une soif de pouvoir qui caricature la classe sociale à laquelle il appartient. Débusquant au coeur de son
    intrigue sentimentale les névroses d’une certaine bourgeoisie américaine, la réalisatrice Shana Feste signe une oeuvre plus angoissée qu’il n’y paraît.

Les critiques de la Presse

  1. Public
    par Florence Roman

    Les fans de romances passionnées vont faire le plein d’émotion et de romanesque avec ce remake du flm de Franco Zeffrelli réalisé dans les années 80, lui-même adaptation du best-seller de Scott Spencer, Un amour infini. Elle est blonde, jolie, riche, parfaite, il est craquant, avec un je-ne-sais-quoi de dangereux, de mystérieux. Ils vont s’aimer d’un amour impossible dans la pure tradition du film d’amour pour ados. En clair, ce film a tout pour faire frissonner les coeurs sensibles.

  2. Toronto Star
    par Trish Crawford

    L'histoire de 2 amoureux qui se croisent, magnifiquement racontée.

  3. Chicago Reader
    par Ben Sachs

    Les 2 protagonistes n’ont pas vraiment de personnalité, on ne peut cependant pas les blâmer, ils ne font qu’interpréter les personnages crées par les scénaristes Shana Feste et Joshua Safran.

  4. Film.com
    par Laremy Legel

    Après les promesses, la situation ne fait que s’empirer.

  5. Philadelphia Inquirer
    par Steven Rea

    Un festival stupéfiant de clichés des amourettes d’ados.

  6. LA Times

    Wilde crève l’écran, c’est probablement lié à sa carrière de mannequin. On remarque qu’elle n’est pas mauvaise comédienne non plus mais la réalisation ne lui laisse pas vraiment sa chance.

  7. Boston Globe
    par Peter Keough

    Un remake naïf et retouché.

  8. Grantland
    par Morris Wesley

    Ce remake n'a absolument rien à voir avec le roman de Spencer.

  9. New York Times
    par Manohla Dargis

    Un amour sans fin n’a tellement rien de marquant qu’il ne peut même pas être catastrophique. Son plus grand défaut est d’être d’une extrême banalité.

  10. St Louis Post Dispatch
    par Joe William

    Ce navet a juste été conçu pour nous faire rire.