Toutes les critiques de Ultimate Game

Les critiques de Première

  1. Première
    par Coralie Huché

    BO de Marilyn Manson, décors qui suivent la cadence, images qui clignotent : les premières minutes annoncent la couleur d’un pur divertissement. Après Hyper Tension, Mark Neveldine et Brian Taylor poursuivent leur quête d’action, la vraie, celle qui sent la transpiration, le sang et la poussière. Fluidité, explosions et rythme happent le spectateur dans l’écran malgré d’agaçants et trop nombreux mouvements de caméra. L’abondance se digère grâce aux références cinématographiques et délires nerd bien vus et bienvenus. Osé, mais il y avait plus ambitieux à faire, même dans unvéritable film de genre.

Les critiques de la Presse

  1. Chronic'art
    par Vincent Malausa

    En finir avec la coupe pour se perdre dans le labyrinthe perpétuel et mouvant des nouvelles images, exténuer toute figure dans un brouillard de signes, autant de pistes ouvertes ces dernières années par les prototypes Speed Racer ou Southland Tales. Ultimate Game n'arrive évidemment pas à leurs chevilles, mais figure le sous-produit idéal de ce nouvel empire numérico-psychédélique.

  2. L'Express
    par Julien Welter

    Si la fin déçoit à évoquer un complot diabolique, l'idée géniale d'une version grandeur nature d'un « shoot'em up » (type de jeu vidéo où l'on tire sur tout ce qui bouge) donne de grandes scènes d'action où Gerard pulvérise tout, y compris l'envie d'un film subtil.

  3. Brazil
    par Eric Coubard

    Malgré une distribution remarquable, Ultimate Game ne s'envole pas. Pire, il reste sur le tarmac. Faute à un scénario indigent pondu par deux cerveau déconnectés de toute intelligence. (...) Le film ne tient pas la route un instant. On frôle le risible. Et l'on a juste envie que ça s'arrête et de revoir Strange days et Juliette Lewis chantonner "Hardly wait".

  4. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    S'il pêche par l'aspect incontrôlé de ses excès (vulgarité, mauvais goût, bêtise) et de ses manques (scénario sans la moindre épaisseur), le film retrouve parfois l'ivresse d'Hyper Tension, dynamique pure où les scènes narrativement les plus anodines - déambulations dans la ville imaginaire, parenthèse dans une rave, échappées gratuites - se déplient au point d'annihiler toute idée de coupe ou de profondeur de champ.

  5. Les Inrocks
    par Léo Soesanto

    La partie guerrière d’Ultimate Game est vite visuellement abrutissante pour le spectateur, tout comme la leçon assénée sur les dangers du virtuel, alors que le film se vautre dans la violence qu’il dénonce. Seule aspérité : une (trop courte) chorégraphie sur fond de I’ve Got You Under My Skin mené par le grand méchant du film, un Michael C. Hall (Dexter) qui connaît bien ses gammes de psychopathe.

  6. Le Figaro
    par Olivier Delcroix

    Divertissant, ce film mélange le concept des jeux en réseau avec celui de la téléréalité, le tout musclé par des références claires à l'antique Rollerball, à Gladiator ou Death race. Gerard Butler endosse avec aisance le rôle de ce Spartacus virtuel qui s'échappe du labyrinthe pour mieux dénoncer un monde orwellien dominé par des dictateurs aussi souriants que sournois.

  7. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Hélas, si l’extrême frénésie du tandem Neveldine-Taylor se justifiait dans Hypertension, elle est ici hors sujet et ne masque pas le vide d’un spectacle bourrin aux rebondissements cent fois vus. Game over.

  8. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Il est frappant de constater à quel point ce pseudo-récit d'émancipation future se révèle servile à l'égard des conventions du grand spectacle actuel : complaisance pour la violence, mépris des personnages, pauvreté de la mise en scène, indigence de la réflexion. L'aliénation est donc bel et bien son sujet, puisqu'il en est la première victime.

  9. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Truffé d'effets spéciaux, réalisé pied au plancher, «Ultimate game» se révèle un film d'action plutôt creux, et assez lassant pour le spectateur normalement constitué. Malgré la plastique affolante de la belle Amber Valletta.

  10. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    Leur bouillie filmique à deux doigts du Z ne fait cette fois plus illusion, on atteint le stade terminal de la connerie, le degré zéro de la mise en scène, sans la moindre bouée théorique de sauvetage.

  11. Nouvel Obs
    par La rédaction de TéléCinéObs

    (...) Les bourrins Neveldine et Taylor n'ayant d'autre ambition que de tout faire péter pour que le public ait l'impression d'en avoir pour son argent, leur film, en plus d'être beauf, informe et hystérique, se tire une balle dans le pied.