Toutes les critiques de Route Irish

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Jusqu'à présent, le manichéisme de Loach et Laverty n'avait jamais fait écran ni au propos ni à la mise en scène. Mais ici, tout est si complexe que les dialogues explicatifs envahissent chaque scène et que l'intrigue secondaire semble plaquée. Reste l'histoire, saisissante de violence, qui crie l'inhumanité du monde. Et des comédiens impeccables qui, de personnages théoriques, parviennent à faire des êtres de sang et de chair.

Les critiques de la Presse

  1. Brazil
    par Sylvain Blanchard

    Route Irish est un film incroyable, tant sur le fond que sur la forme.

  2. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    C’est du pur Ken Loach, un film sans gras, qui va droit au but de ce qu’il dénonce : la violence des dessous de la guerre en Irak.

  3. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Le film touche, informe, secoue, fait réfléchir.

  4. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Route Irish est salutaire en montrant que l'horreur de la guerre dépasse les frontières.

  5. Positif
    par Eithne O'Neill

    A Route Irish, il manque le tempo et la tension d'un Green Zone.

  6. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Un film sombre, désespéré, mené comme un thriller par un Ken Loach qui frappe toujours aussi fort.

  7. Le Parisien
    par Marie Sauvion

    Un film rageur, enragé même. Avec le business de la guerre, le cinéaste tenait un sujet en or. Comme toujours, il prend des risques — un personnage atrocement antipathique, une sèche surenchère de cris et de coup...

  8. Les Inrocks
    par Thomas Pietrois-Chabassier

    Ken Loach poursuit plutôt gentiment sa route, en filmant ce qu’il a toujours filmé : les rapports de classe, l’émancipation d’un système, d’une caste. En fait, la force de Route Irish est ailleurs, dans la déterritorialisation de l’espace filmé. Liverpool devient Bagdad. Un chien à trois pattes passe discrètement dans le cadre.(...) La guerre est un job comme un autre et l’on ne meurt plus que pour gagner sa vie.

  9. Libération
    par Didier Péron

    Route Irish superpose le film de guerre et le thriller pour délivrer un message qui ne peut guère surprendre de la part du cinéaste de gauche le plus célèbre au monde. […] L’action est constamment sous bonne escorte de dialogues didactiques où on a l’impression que Loach et Laverty ont peur de n’être pas suivis ou compris.

  10. Chronic'art
    par Yal Sadat

    Jonglant avec plusieurs registres et plusieurs scénarios, Route Irish finit par les condenser pour former un ensemble difforme. Il en résulte un procès sans nuances, assénant ses griefs avec une insistance assommante. (...) L'engrenage fait froid dans le dos, mais le film s'indigne tant de son propre sujet, convoque un pathos si peu léger, que la démonstration, tout comme la croisade amère du soldat, est condamnée à tomber à l'eau.

  11. Nouvel Obs
    par Lucie Calet

    Ken Loach, aidé de son scénariste habituel, Paul Laverty, livre une réflexion prévisible sur la violence. Lardée de dialogues explicatifs et freinée par un manque de rythme patent, elle déçoit.

  12. Les Cahiers du cinéma
    par Jean-Philippe Tessé

    Un très mauvais film et en même temps, ce fut l'une des curiosités les plus intrigantes du festival de Cannes 2010 (…) le cinéaste livre une atroce apologie de la justice sauvage sur l’air de « torturons les tortionnaires

  13. Metro
    par Rania Hoballah

    Alors qu'on attendait un pamphlet brûlant, Route Irish est un opus d'une grande tiédeur qui oscille entre le film social et le thriller sans jamais trouver le ton juste.

  14. Télérama
    par Louis Guichard

    Le premier quart d'heure renvoie au meilleur de Ken Loach : une vision chaleureuse et énergique des prolos de Liverpool, la chronique poignante d'une amitié trop tôt brisée. Mais ça ne dure qu'un quart d'heure... Route Irish devient vite un thriller poussif sur fond de guerre en Irak.

  15. Fluctuat
    par Eric Vernay

    Toujours adepte d'un cinéma réaliste et engagé, Ken Loach dénonce dans Route Irish le scandale de la privatisation du conflit irakien et les conséquences de l'impunité dont ont bénéficié les soldats anglais. Si le fond politique est comme toujours irréprochable chez le réalisateur de Sweet Sixteen, la forme s'accompagne de son défaut habituel, pêchant par un goût trop prononcé pour la démonstration.

  16. StudioCiné Live
    par Véronique Trouillet

    Ken Loach aborde ici des thèmes majeurs pour une oeuvre qui finira mineure dans sa filmographie.