Toutes les critiques de Looking for Eric

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    À part les aphorismes hilarants de Cantona, rien n’est asséné : tout, ici, est affaire de mise en scène. Écrans plats et cartons fermés dans la maison évoquent les magouilles des beaux-fils d’Eric. L’ambiance du bureau de poste et la présence gouailleuse et chaleureuse de ses collègues s’installent en quelques plans. Et les retrouvailles d’Eric avec la mère de sa fille, via leur petite-fille, le dispute en simplicité à l’apparition du footballeur dans la chambre. Quelques longueurs et un flash-back inutile ne changent rien à la donne. Tout ce qui fait le cinéma de l’auteur de Raining Stones et d’It’s a Free World ! est là : un certain constat social, la solidarité, l’humour.

Les critiques de la Presse

  1. Paris Match
    par Alain Spira

    (...) une oeuvre euphorisante plantée dans la réalité comme la pioche d'un mineur dans les profondeurs de la roche humaine. Tour à tour drôle et tragique, pétillante d'idées et de rebondissements, cette comédie est aussi enthousiasmante qu'un film comme The full Monty de Peter Cattaneo.

  2. Télé 7 jours
    par Viviane PESCHEUX

    Un peu barré à la Gondry, le nouvel opus de Ken Loach est une iode joyeuse à la solidarité et à l'amitié, valeurs fragiles mais garanties contre l'adversité. Et voir King Eric dans son propre rôle, mais en mentor bas de gamme enchaîner les maximes, est un pur bonheur. C'est terriblement humain, drôle et touchant.

  3. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    C'est sous la forme d'un conte magique ancré dans le réalisme social que Loach nous offre ce joli film sur la solidarité.

  4. Télérama
    par Samuel Douhaire

    L'humour est un élément essentiel (et souvent négligé) de la filmographie de Ken Loach, y compris dans les chroniques sociales, âpres et bouleversantes, que sont Raining Stones et Sweet Sixteen. Mais jamais le réalisateur anglais n'avait autant assumé le registre de la comédie que dans ce film euphorisant, dont le charme parvient à résister à un virage vers le polar, peu convaincant, à la mi-temps. (...) Un mélange énergique de joie, de solidarité, mais aussi de violence. Histoire de rappeler que l'optimisme ne calme pas la colère.

  5. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    Inégal, trop long, manquant de feintes dans le montage, Looking for Eric est bon enfant, habité par l'inénarrable présence d'un Cantona aux aphorismes si percutants que le scénariste Paul Laverty lui en invente à tous crins. Mais c'est un Ken Loach aux petits pieds.