Toutes les critiques de Les premiers, les derniers

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Dans des décors naturels sombres, plats et fouettés par le vent (une vision neurasthénique de la Belgique actuelle ?), des personnages hyperincarnés mais comme dépourvus d’âme (à l’exception du jeune couple) jouent les cowboys et les Indiens de notre temps ou d’un futur proche. De ces stéréotypes de western, Bouli Lanners tire un film puissant sur l’ultramoderne solitude et sur la violence qu’un monde débarrassé des codes sociaux de base pourrait faire naître. On pense évidemment à Mad Max, autre western revisité, qui semble être la référence de Lanners dans son approche plastique – minimaliste et cohérente – et psychologique des personnages. Les acteurs ont d’ailleurs, semble-t-il, pris un plaisir évident à jouer ce type de héros grisâtres, peu courants sous nos latitudes. Ils sont tous impériaux, du taciturne Albert Dupontel au mystérieux Bouli Lanners, en passant par l’incontrôlable Serge Riaboukine. Leurs performances procurent un plaisir immédiat, décuplé par la singularité de ce projet qui s’inscrit dans la courte, mais déjà impressionnante, filmographie de son auteur. 

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Les Premiers, Les Derniers est pour nous l’un des meilleurs films de la semaine, du mois et probablement de l’année. Bravo Bouli !

  2. L'Express
    par Eric Libiot

    Les Premiers, les derniers, lui, est un coup de poing métaphysique. Une odyssée intimiste. Un conte absurde, émouvant, suspendu. (...) Vivre, c'est aussi aller voir de tels films et s'en souvenir à jamais. 

  3. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Entre abstraction visuelle et symbolique biblique, ce tableau étonnant d’une humanité en résistance semi-consciente contre la tentation du désespoir et de la sauvagerie est nourri d’une poésie brute, et d’une infinie tendresse du cinéaste pour ses personnages.
     

  4. Nouvel Obs
    par La rédaction du Nouvel Obs

    Bouli Lanners, inspiré, réussit un oratorio baroque, un western mystique. Il a du souffle et du style. Ça fait du bien !

  5. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Les friches industrielles et le papier peint des chambres d'hôtel sont à se pendre. Mais les acteurs ont une sacrée gueule et l'intrigue tient debout. Avis aux amateurs de polar.

  6. Culture box by france Tv
    par Boris Courret

    Un film sombre, bien plus intimiste pour un Bouli Lanners qui ressemble trait pour trait au personnage qu'il incarne. De sa santé vacillante au rapport qu'il entretient dans la vie avec Dupontel.

  7. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Une fois l'univers et l'intrigue posés, le film ronronne et met le frein à main. Le moteur tourne mais le véhicule n'avance plus.

  8. Télérama
    par Aurélien Ferenczi

    Filmer côte à côte Michael Lonsdale et Max von Sydow pour dire le tardif besoin de spiritualité de personnages sans foi ni loi est à la fois émouvant et un peu appuyé. Une certaine légèreté s'est ­envolée. 

  9. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Toutes ces basses pressions psychologiques et climatiques ont un aspect trop calculé pour toucher vraiment. On retient quelques instants de grâce chez les acteurs, tel regard de Dupontel, la voix et la diction toujours magique de Lonsdale (...)

  10. Libération
    par Clément Ghys

     La mise en scène de Bouli Lanners veut saisir toutes les facettes de ses personnages, cherche à montrer l’humanité de ses clochards célestes. Encore une fois, pourquoi pas ? Mais il le fait avec une lourdeur telle que le film ne s’autorise jamais à décoller. 

  11. A voir à lire
    par Jean Talabot

    Même si rien ne semble vraiment tenir debout dans ce film, une certaine force poétique s’en dégage.

  12. Paris Match
    par Alain Spira

    Même s'il ne tient pas toujours son scénario par la bride, Bouli Lanners nous offre un singulier moment de cinéma. Au fond, "Les premiers, les derniers", c'est un peu Tarantino chez Bruno Dumont…

  13. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Un univers décalé et surréaliste pour un western crépusculaire, à l’humour noir et la sensibilité à fleur de peau, d’une grande pureté.

  14. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Une violence mâtinée de rire à la manière de Tarantino alterne avec une bouleversante délicatesse qui entraîne vers la poésie ce western âpre et pourtant lumineux.