Toutes les critiques de L'orphelinat

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Le jeune Bayona fait monter la pression avec maîtrise, tout en évitant les travers habituels aux premiers films: pas de stylisation excessive ni de démonstration de virtuosité.Au risque de passer pour classique et démodé, son économie d'effets garantit une narration solide et une atmosphère originale.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jérémie Couston

    Stylistiquement, L'Orphelinat appartient à la catégorie des thrillers gothiques comme L'Echine du diable (del Toro) ou Les Autres (Amenábar) et pétrit les mêmes ingrédients : maison hantée, fantômes enfantins et monde parallèle. A nouveau, le suspense et la coexistence de personnages vivants et décédés à l'écran priment sur l'hémoglobine pour faire monter l'angoisse chez le spectateur.
    Dans ce cinéma qui mise sur l'ambiance et la suggestion, les effets spéciaux sont réduits à la portion congrue. Et si L'Orphelinat évoque à la fois la maison hitchcockienne de Psychose et l'académie de danse du Suspiria de Dario Argento, ce n'est certainement pas un hasard. Une école s'impose aussi par la réputation de ses maîtres.

  2. Télé 7 jours
    par Philippe Ross

    Sur le thème de la fin de l'innocence, du deuil et de la culpabilité, son film distille une sourde angoisse mâtinée de purs moments de terreur. Il n'a pas volé le Grand Prix 2008 du Festival de Gerardmer.

  3. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    Avec cet « Orphelinat » plein de secrets, nous sommes loin du tout venant des films fantastiques. Le cinéma espagnol a renouvelé le genre et ce film s’apparente sans peine aux terribles et beaux « Le labyrinthe de Pan » et « Les autres ». La perte et le deuil en sont les thèmes, à travers une plongée dans le passé, dans les terreurs d’une enfance dont on ne s’échappe jamais, les angoisses d’abandon et de séparation. Quelques séquences éprouvantes (dont une séance de spiritisme avec Geraldine Chaplin, medium) parsèment cette magnifique histoire d’amour maternel, à la vie, à la mort. La très belle photo fait vibrer et vivre cette maison et ses secrets.

  4. Paris Match
    par Alain Spira

    Dès les premières gorgées d'angoisse, L'orphelinat exhale un parfum bien plus subtil qui le démarque des habituels films de fantômes. Sa saveur authentique est faite de l'acidité des terreurs enfantines, de piment hispanique, de l'alcool fort que peut distiller l'amour maternel et l'amertume propre à la nostalgie.