L'Assaut

Prises de vue sur le vif avec caméra à l'épaule, couleurs désaturées, musique immersive... Il émane une urgence et une tension de cet Assaut stylé, pour ne pas dire stylisé. Côté efficacité, L'Assaut est moins performant quand il s'écarte de son carnet de route.

Un rush d’adrénaline qui fait réfléchir."

Récit fictionnalisé de la prise d’otages de 1994 de l’airbus A-300 d’Air France reliant Alger à Paris par des membres du GIA, « l’Assaut » alterne les points de vue – les terroristes, un soldat du GIGN (Vincent Elbaz, très convaincant) et une ambitieuse diplomate du ministère (Mélanie Bernier, dans un costume trop grand pour elle) – sans jamais en avoir un. Cette impartialité faisait la force du « Vol 93 » de Paul Greengrass, modèle assumé de Julien Leclercq. Il manque, ici, un regard et un peu de nuances dans la mise en scène. Reste un indéniable savoir-faire, manifeste dans la suffocante scène d’assaut finale.

Julien Leclercq concentre son film sur le GIGN, faisant de l'Assaut un hommage musclé à ses héros... Aussi réaliste que sublimement réalisé.

Un premier film lyrique et plein d’allant.

Un film incisif, parfaitement maîtrisé dans les scènes d'action, un peu moins lorsqu'il s'égare dans la psychologie tire-larmes.

L'Assaut réussit à se démarquer en insufflant au récit l'âpreté visuelle d'un documentaire. Le montage, nerveux comme un doigt posé sur une détente, ne laisse aucune place aux temps morts.

Même si on connaît le dénouement de cette prise d’otages sanglante, force est de constater qu’on est pris par ce suspense plutôt bien ficelé, efficace et violent.

Hallucinants : on en ressort sous le choc.

l manque, ici, un regard et un peu de nuances dans la mise en scène. Reste un indéniable savoir-faire, manifeste dans la suffocante scène d’assaut finale.

Si le style quasi documentaire du film séduit, plusieurs autres facettes laissent sceptique, à commencer par le montage (...) si nerveux qu'on finit par s'y perdre. La mise en scène, un brin épileptique mais solide...

Psychologie de bac à sable, mise en scène putassière, à faire passer Tony Scott pour Robert Bresson. Une horreur