Date de sortie 10 octobre 2018
Durée 95 mn
Réalisé par Michel Ocelot
Avec Prunelle Charles-Ambron , Enzo Ratsito , Natalie Dessay
Scénariste(s) Michel Ocelot
Distributeur MARS DISTRIBUTION
Année de production 2018
Pays de production France, Belgique, Allemagne
Genre Film d'animation
Couleur Couleur

Synopsis

Dans le Paris de la Belle Epoque, en compagnie d'un jeune livreur en triporteur, la petite kanake Dilili mène une enquête sur des enlèvements mystérieux de fillettes. Elle rencontre des hommes et des femmes extraordinaires, qui lui donnent des indices. Elle découvre sous terre des méchants très particuliers, les Mâles-Maîtres. Les deux amis lutteront avec entrain pour une vie active dans la lumière et le vivre-ensemble…

Toutes les séances de Dilili à Paris

Critiques de Dilili à Paris

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Il aura fallu douze ans à Michel Ocelot pour tourner un troisième long métrage original. À l’instar d’Azur et Asmar, Dilili à Paris bénéficie d’une animation 3D à plat et de couleurs unies chatoyantes qui en font des films d’animation à part, quelque part entre l’enluminure et les arts graphiques. Une nouveauté tout de même : l’utilisation pour les décors en 2D de vraies photos de Paris (retravaillées par endroits pour coller à l’ambiance Belle Epoque de l’histoire), le contraste étant saisissant de beauté. Sur le fond, fidèle à ses obsessions pédagogiques, Ocelot a décidé “d’enseigner” aux plus jeunes le respect des autres, en particulier des femmes, au centre du film. Outre Dilili, l’intrépide héroïne métisse (accompagné d’un jeune Parisien en triporteur), Louise Michel, Marie Curie et la cantatrice Emma Calvé mènent en effet l’enquête pour retrouver des fillettes enlevées par les mystérieux Mâles-Maîtres. Oui, il y a un côté bottin mondain du début du XXème siècle dans cette course effrénée dans les rues de Paris où l’on croise Picasso, Debussy, Monet, j’en passe. L’envie louable d’élever le petit spectateur est toujours là (on imagine déjà les séances troublées par les chuchotements explicatifs des parents) mais elle se double cette fois d’un discours antipatriarcal sérieusement didactique, et même anxiogène : les filles y sont traitées comme des êtres asservis, “niqabisés”. Cette noirceur inédite, motivée par un élan sincère, crée un léger malaise, adouci in extremis par un éblouissant final féérique.

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