Toutes les critiques de A la recherche du bonheur

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eve Gimenez

    Will Smith joue pour la première fois avec son fils à l’écran : népotisme ou duo bouleversant ? Pas question d’accuser Will de fierté paternelle exacerbée car le tandem avec Jaden Smith, son petit garçon dans la vie, fonctionne à merveille. La star hollywoodienne et son fils font preuve d’une sincérité et d’une aisance extrêmement touchante. Ils parviennent à transmettre réellement l’esprit du rêve américain et, grâce à leur complicité, l’histoire (vraie !) de ce jeune black qui sombre dans la misère avant de se réinventer en trader devient la chronique de l’amour d’un père pour son fils. Bouleversant !

  2. Première
    par Gael Golhen

    On a beau lutter, se dire que l’on déteste ce genre de mélo-avec-des-gosses qui pratiquent le chantage à l’émotion, ces films à la morale sirupeuse (mieux vaut être riche que fauché) : A La recherche du bonheur finit par terrasser le spectateur le plus cynique. (…) L’atout du film, c’est évidemment Will Smith, qui fait la loi et s’impose comme le chaînon manquant entre Eddy Murphy et Denzel Washington. L’acteur qui projette une assurance décontractée ou un humour irrésistible dans tous ses rôles n’était pas forcément le choix idéal pour incarner un type en plein désarroi ; il est stupéfiant. (…) Rien que pour cela et pour la relation père/fils qui n’a jamais aussi bien fonctionné sur grand écran, A La recherche du bonheur devrait faire le vôtre…

  3. Première
    par Jean-François Morisse

    Admettons que l’intrigue de ce A la Recherche… est plutôt convenue et que le suspense s’avère plutôt limité. Inutile de dire qu’on ne se demande pas une seule seconde comment les mésaventures de ce père de famille courageux et laborieux se termineront. Le reste, c’est un peu la vie et ses galères quotidiennes comme nombre d’entre nous la vivent. Will Smith est impeccable, touchant pour tous ceux qui, par empathie, compatiront aux déboires de ce jeune père. Quant aux autres ils s’y retrouveront aussi. Peut-être trop finalement.